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"Il est important que nous ayons un certain nombre d'outils dans notre boîte de secours, dans l'espoir que nous n'ayons pas à l'ouvrir", a-t-il commenté en commission du parlement flamand, interrogé par le député Jeremie Vaneeckhout (Groen). C'est en novembre dernier que le gouvernement fédéral s'est accordé sur la vaccination obligatoire des soignants. Il était convenu qu'à partir du 1er janvier, ces derniers disposeraient de trois mois pour se faire vacciner. Et qu'à partir du 1er avril, ceux qui auraient refusé la vaccination seraient licenciés ou mis à pied pour six mois. L'échéance du 1er janvier est depuis lors passée. Selon une nouvelle mouture du projet du ministre Frank Vandenbroucke, la date de la période transitoire serait reportée au 1er avril et celle de l'obligation au 1er juillet. L'idée est désormais d'ancrer dans un premier temps l'obligation vaccinale du personnel soignant dans une loi, tout en laissant de la marge pour la mettre en oeuvre par des arrêtés royaux qui seraient concertés au gouvernement. Mardi, Wouter Beke (CD&V) a fait observer que 95% du personnel soignant était vacciné et que 90% avaient même déjà reçu une dose de rappel. Il souligne aussi les besoins en personnel. "Il ne faut imposer des choses aux gens que si l'on ne peut pas faire autrement", dit-il désormais. L'idée, selon lui, est d'inscrire l'obligation vaccinale des soignants en réserve, de sorte que si l'on devait la sortir de la boîte à outils en raison d'une reprise de la pandémie, il ne faille pas six mois pour ce faire.Avec Belga