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Pour cette visite, le ministre Frank Vandenbroucke était accompagné par Ludivine Dedonder, ministre de la Défense, et Paul-Olivier Delannois, bourgmestre de Tournai, tous deux natifs de la Cité au cinq clochers."La réorganisation des soins au sein de l'Hopital Psychiatrique Sécurisé (anciennement Défense sociale) a pour ambition principale d'inscrire ce secteur du CRP les Marronniers dans les principes qui guident la réforme de la santé mentale à savoir la participation du patient et son rôle central dans son projet de soins à travers des méthodes modernes de traitement", explique Benjamin Delannoy, médecin chef du CRP "Les Maronniers".Nées de la scission d'une unité de 60 lits, les unités "Onyx" et "Opale" sont les premières à concrétiser ce projet d'intensification des soins. D'autres unités seront prochainement concernées. À terme, l'Hôpital Psychiatrique Sécurisé (HPS) comprendra 14 unités de soins. Dans cette perspective, différents modèles thérapeutiques sont travaillés, notamment le FHIC (Forensic High Intensive Care). Sur base des dernières études menées en collaboration avec le Centre de recherches en défense sociale (CRDS), il apparaît en effet que la mise en application de la nouvelle loi sur l'internement a eu des conséquences sur le profil de la patientèle au sein de l'HPS, plus jeune et présentant un profil psychiatrique plus lourd. Un autre constat important est celui du profil des admissions en HPS qui désormais, dans 93% des cas, se font dans un contexte de crise.Le ministre Vandenbroucke a visité les unités de soins les Genêts et les Tamaris. Aux Genêts, une diminution du nombre de lits a permis d'optimiser les soins, de renforcer les soignants au chevet de chaque patient et d'accueillir des situations de crise. L'usager est acteur de son projet. Les Tamaris accueillent des patients nécessitant un cadre intensif et sécurisé. Les situations de crise y sont traitées avant d'orienter chaque patient vers une unité plus adéquate. "Au sein de l'HPS, le nouveau profil de la patientèle, le nombre de situations de crise dans le cadre des admissions et la future infrastructure de 272 lits en remplacement d'anciens bâtiments ont conduit le CRP à entamer un grand chantier de réorganisation du projet médical de l'HPS, conclut Vincent Hecq, directeur général ad interim.Belga