Alors qu'un nombre inquiétant de jeunes médecins généralistes quittent la profession, d'aucuns préparent l'instauration d'une évaluation de leurs compétences tous les cinq ans, dont la réussite conditionnerait leur droit de continuer à exercer.
Les critères d'évaluation seraient en partie basés sur le " référentiel CanMEDS ". Au Canada, celui-ci définit des critères d'évaluation des compétences que les médecins candidats assistants doivent maîtriser pour exercer la médecine générale.
Dans un premier temps, le médecin généraliste doit réaliser sa propre autocritique et déclarer ses faiblesses. Puis ce sont ses collègues médecins qui évaluent ses compétences. Ensuite, les autres professionnels de santé donnent leur appréciation. Et enfin les patients et leur famille rendent à leur tour leur verdict. Et ce, anonymement.
Au terme de ce parcours, le médecin doit élaborer, mettre en oeuvre un plan personnel d'apprentissage en vue d'améliorer ses compétences.
En ce moment, en Belgique, des syndicalistes, des universitaires et des scientifiques oeuvrent activement pour que cette évaluation soit imposée aux médecins généralistes.
Dans un premier temps, elle sera sanctionnée par un label qui sera rendu public. Mais celui-ci n'est qu'une étape qui conduira à la " re-certification " : tous les cinq ans, les médecins généralistes perdront le droit d'exercer s'ils ne réussissent pas cette évaluation.
Les critères d'évaluation seraient en partie basés sur le " référentiel CanMEDS ". Au Canada, celui-ci définit des critères d'évaluation des compétences que les médecins candidats assistants doivent maîtriser pour exercer la médecine générale. Dans un premier temps, le médecin généraliste doit réaliser sa propre autocritique et déclarer ses faiblesses. Puis ce sont ses collègues médecins qui évaluent ses compétences. Ensuite, les autres professionnels de santé donnent leur appréciation. Et enfin les patients et leur famille rendent à leur tour leur verdict. Et ce, anonymement. Au terme de ce parcours, le médecin doit élaborer, mettre en oeuvre un plan personnel d'apprentissage en vue d'améliorer ses compétences. En ce moment, en Belgique, des syndicalistes, des universitaires et des scientifiques oeuvrent activement pour que cette évaluation soit imposée aux médecins généralistes. Dans un premier temps, elle sera sanctionnée par un label qui sera rendu public. Mais celui-ci n'est qu'une étape qui conduira à la " re-certification " : tous les cinq ans, les médecins généralistes perdront le droit d'exercer s'ils ne réussissent pas cette évaluation.