Le gouvernement encourage les médicaments biosimilaires, se réjouit Febelgen

27/06/12 à 13:33

Mise à jour à 13:33

Depuis 2001, les médicaments génériques ont, selon Febelgen, engrangé 2,5 milliards d'euros d'économies pour le secteur des soins de santé. Trois mesures prises par la ministre Onkelinx lèvent certains obstacles à leur prescription : le financement forfaitaire en hôpital (de jour), l'inclusion des hormones de croissance dans le forfait médicament du patient hospitalisé et l'enregistrement comme prescription "bon marché", dans le profil des médecins, de tout médicament biosimilaire délivré en officine.

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Febelgen, la structure qui défend les intérêts des producteurs de médicaments génériques en Belgique, est satisfaite : plusieurs obstacles au recours aux génériques viennent d'être levés dans la dernière loi-programme proposée par la ministre de la Santé publique et ce via trois mesures.Ainsi, "pour certains médicaments biologiques, lorsque des versions biosimilaires sont disponibles, l'INAMI recourra dorénavant à la technique du financement forfaitaire. Techniquement, ceci se traduira en premier lieu par le remboursement forfaitaire des médicaments EPO (érythropoïétines) utilisés dans les traitements dispensés en hôpital de jour. De même, les hormones de croissance comme l'EPO seront inclus dans le 'forfait médicaments' appliqué aux patients hospitalisés. Enfin, chaque prescription d'un médicament biosimilaire délivré en officine sera pris en compte comme une prescription 'bon marché' dans le profil de prescription des médecins."Ces mesures pèsent selon Febelgen 50 millions en prescription de médicaments de marque actuellement. Trois médicaments biosimilaires sont concernés. A l'horizon 2015-16, selon Febelgen qui se base sur les dépenses actuelles en médicaments originaux, dix nouveaux médicaments génériques pourront entraîner potentiellement 350 millions d'économies. Ce qui fait dire à Joris Van Assche, administrateur délégué de FeBelGen : "Jusqu'à présent, notre secteur a investi plusieurs centaines de millions d'euro dans la recherche et le développement des médicaments biosimilaires. Une partie de ces investissements se fait en Belgique, à travers des essais cliniques. Les récentes décisions sont très encourageantes pour notre secteur et montrent le chemin à suivre. Dorénavant les patients, les médecins et les hôpitaux pourront pleinement profiter des meilleures solutions en termes de coûts-efficacité qu'offrent les médicaments biosimilaires. Cela sera aussi tout bénéfice pour l'Etat, qui dans un premier temps pourra déjà économiser au minimum 8,8 millions € par an. Les bases sont maintenant jetées pour exploiter le potentiel d'économies bien plus important à l'avenir."