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1. Accessibilité universelle aux soins, maintien de la qualité et un financement durable. Ce dernier point est sensible, vu le vieillissement de la population, la diminution proportionnelle des salariés et la charge de l'impôt pour les citoyens. Nous demandons aux partis politiques de trouver d'autres sources de financement, en dehors des cotisations sociales et de l'impôt.2. Augmentation de l'efficience des hôpitaux en diminuant les durées de séjour, en favorisant le financement actuellement désavantageux de la chirurgie ambulatoire et le développement du secteur ambulatoire.3. Soutien à la réforme des réseaux hospitaliers. Nous souhaitons être le partenaire des gestionnaires. Nous soutenons le modèle de consensus pour les conseils médicaux de réseau. 4. Le secteur ambulatoire est complémentaire, en première ligne, de la médecine générale. Nous souhaitons développer plus particulièrement les consultations hors hôpital, et proches des citoyens. Nous songeons à des spécialités comme la pédiatrie, la gynécologie, la dermatologie, la cardiologie, l'ophtalmologie... Il faut consacrer une attention particulière aux problèmes de santé mentale. Le burn-out, la dépression demandent une approche plus spécialisée que celle d'un médecin généraliste. Les dépressions peuvent être traitées par les psychothérapeutes (psychologues). Cependant, ils n'ont pas de formation médicale ni de droit à la prescription. On note aussi une grave pénurie de psychiatres infanto-juvéniles.5. Révision complète de la nomenclature des soins de santé. Le système des honoraires forfaitaires pour les soins à basse variabilité est inapplicable en pratique. Actuellement, aucun programme informatique ne parvient à répartir les honoraires forfaitaires entre les différents prestataires de soins.6. Le débat sur les suppléments d'honoraires est un faux débat. Les suppléments servent à rémunérer le médecin et l'hôpital. L'étude Maha a révélé que 4 hôpitaux sur 10 sont dans le rouge. Le vrai débat est le rôle des mutualités qui avec leur assurance complémentaire font de la concurrence aux assurances privées et souhaitent réduire leurs dépenses en limitant ou supprimant les suppléments d'honoraires. En aucun cas, l'exercice de la profession n'est une activité commerciale et ne peut être subordonné au paiement de suppléments d'honoraires.7. La formation des médecins spécialistes doit être suivie dans les hôpitaux universitaires et au moins pour la même durée, dans les hôpitaux non universitaires. La formation de médecin spécialiste n'est pas une formation académique, mais une formation professionnelle qui exige des connaissances, des aptitudes et attitudes propres à la spécialité médicale. Le médecin spécialiste en formation ne peut pas être piégé par un professeur d'université, maître de stage-coordinateur qui a tous les pouvoirs. Celui-ci ouvre la porte à la spécialisation, définit le plan de stage (et les lieux de stage), il est le président du jury de l'examen universitaire, il signe l'attestation de pratique autonome, indispensable pour demander au ministre l'agrément permettant d'exercer la spécialité. De plus, le maître de stage siège souvent à la commission d'agrément.8. Certaines pratiques médicales et actes médicaux, génèrent des frais de matériel ou de stérilisation du matériel supérieurs au tarif Inami de remboursement de l'acte. Cette situation est injuste et financièrement, c'est un cauchemar. L'ensemble du mémorandum du GBS est consultable sur le site www.gbs-vbs.org