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Le FAG rappelle d'entrée de jeu le fait que " la garde en médecine générale est un enjeu prioritaire pour l'avenir de la médecine générale, car elle offre des soins de proximité à visage humain, dans un contexte moins lourd - et beaucoup moins coûteux - que la garde hospitalière. "Le FAG est heureux qu'on ait pu établir des postes médicaux de garde un peu partout dans le pays. " Cette initiative, appuyée par les cercles locaux de médecins généralistes, a rencontré un franc succès, tant dans le sud que dans le nord du pays. Pratiquement la moitié de la population belge est actuellement couverte. Chaque partie est satisfaite, les médecins perdant moins de temps en déplacements inutiles, les patients se trouvant accueillis dans un cadre pleinement adapté, payant moins cher une consultation se déroulant dans de bonnes conditions. L'INAMI a financé ces projets, qui requièrent une infrastructure et du personnel . "Au cours de l'année 2012, une commission au sein de la médico-mut s'est penché assez naturellement sur les PMG étant donné les dépenses très variables entre postes de garde d'une région à l'autre. " Les syndicats ont activement participé à ces réunions, qui se sont déroulées dans un climat constructif, souligne le Dr Laurence Cuvelier, vice-présidente du FAG. Mais le fait que les moyens étaient limités et que d'autres postes de garde demandaient de pouvoir démarrer, a entrainé des concessions financières. Nous y avons consenti par solidarité avec les cercles de médecins qui aspiraient à disposer de ce nouvel outil. Nous avons par-là disposé de 800.000 euros supplémentaires en 2012 (8.000.000 d'euros supplémentaires prévus pour 2013). "Le FAG craint cependant le fait que, faute de réunions suffisantes de la médico-mut (puisque l'ABSyM refusait de signer un accord), les 800.000 euros risquent de ne pas être utilisés pour des initiatives nouvelles ni pour les PMG existants. Le FAG " déplore cet état de choses et souhaite que les points qui ne font pas partie de la convention puissent être débloqués au plus vite par les syndicats ". Le FAG souhaite " que les autorités garantissent que les nombreuses concertations et les sacrifices concédés par les postes de garde ne soient pas vains ". La médecine générale " se sentirait bafouée si les acteurs de ce dossier ne posaient pas un geste fort à ce niveau. Il va de soi que les 8 millions d'euros qui sont prévus et promis pour tous les nouveaux postes en 2013 en dehors des économies dégagées restent une priorité pour la médecine générale. Le FAG espère que ce dossier, prioritaire pour la médecine générale, ne soit pas négligé à cause de désaccords d'un tout autre ordre, conclut Laurence Cuvelier.