...

Le président sortant annonce qu'il assumera les postes pour lesquels il a été nommé par arrêté royal en attendant la modification des arrêtés et qu'il terminera les dossiers dont il est en charge. "Je ne prends rien de plus. Je suis en "affaires courantes"." Un conseil d'administration de l'Absym va se réunir mercredi pour désigner son successeur. Philippe Devos ne cache pas au jdM que cette décision n'est pas facile. "Il va bientôt falloir négocier le budget, puis préparer les élections syndicales... Je ne pouvais pas attendre un an pour démissionner. Cela aurait été trop tard", précise le président, élu jusqu'en mai 2022. "J'arrête quelques mois plus tôt... Après c'est un néerlandophone qui doit prendre la relève." Le Dr Devos avait été élu président de l'Absym fédéral par le conseil d'administration lors de son assemblée générale en mai 2019. L'anesthésiste s'est coupé en quatre pendant la crise sanitaire pour faire entendre la voix des médecins et de son syndicat auprès des autorités et de la presse générale."A l'époque, on m'avait demandé d'être figure de proue de l'Absym. On ne se savait pas qu'il y aurait une pandémie... et que nous serions sur de nombreux fronts durant des mois", déclare le Dr Devos.Philippe Devos est également président du Conseil médical du Montlégia (CHC group), un mandat qui lui prend aussi beaucoup d'énergie. "C'est difficile de concilier cela avec la présidence de l'Absym. J'ai une épouse et deux enfants. C'est trop sur les épaules d'un seul homme. Et le financement par l'Etat des syndicats médicaux est tel qu'il est difficile d'avoir, comme dans un cabinet ministériel, des attachés payés temps plein pour organiser l'encadrement. On essaye de participer positivement à une série de dossiers avec des moyens financiers qui ne suivent pas. L'engagement des membres et représentants de l'Absym se fait sur leurs temps libres. Pour un quadragénaire comme moi, cela vient s'ajouter à une vie de famille et à d'autres obligations."