Des questions qui ont trouvé réponses en Commission santé wallonne ce mardi. Le ministre wallon de la Santé nous apprend que l'examen de la sécurité de l'application (Adaman7) est en cours. Le 28 mars derniers, le conseiller en sécurité du RSW a demandé des informations complémentaires aux responsables de l'application. "La sécurité est un élément capital du système", indique Maxime Prévot. "Plusieurs dispositions de la législation tant fédérale que wallonne lui sont consacrées. En outre, le Fédéral, qui doit fixer le cadre légal régissant les accès du patient à son dossier par voie informatique, n'a toujours pas finalisé ses travaux." Les toutes premières conclusions du Groupe de travail juridique ont été présentées tout récemment le 30 mars dernier.

Des risques ?

" Le risque de diffusion de données des dossiers médicaux à partir des smartphones est un élément essentiel de l'analyse qui est en cours ", détaille le ministre wallon. " D'une façon générale, ce risque peut être réel en cas de financement et de rentabilisation d'un tel système par un opérateur du secteur économique et industriel de la santé. Le RSW y est attentif. Le décret wallon du 16 octobre 2015 prévoit le caractère non lucratif de l'échange électronique des données de santé. L'objectif poursuivi est l'intérêt du patient et la volonté d'impliquer les acteurs de terrain. "

On sait enfin que l'ouverture inconditionnelle, automatique et immédiate du dossier au patient est loin de faire l'unanimité au sein du corps médical. En pratique, le RSW donne aux professionnels de santé, les moyens d'échanger les données de santé mais la décision de le faire dépend de chacun d'eux. " Aujourd'hui, 2 hôpitaux et 105 généralistes ouvrent l'accès aux patients via le RSW ", indique Maxime Prévot. " Les autres hôpitaux siégeant au CA du RSW ont demandé à ce que le périmètre de sécurité soit clarifié et cela comprend une compréhension de la sécurité intrinsèque de l'application en question ainsi qu'une garantie contractuelle sur l'usage qui sera fait des données communiquées. C'est sur la base de ces informations que les médecins hospitaliers et généralistes, décideront ou non la connexion. "

Des questions qui ont trouvé réponses en Commission santé wallonne ce mardi. Le ministre wallon de la Santé nous apprend que l'examen de la sécurité de l'application (Adaman7) est en cours. Le 28 mars derniers, le conseiller en sécurité du RSW a demandé des informations complémentaires aux responsables de l'application. "La sécurité est un élément capital du système", indique Maxime Prévot. "Plusieurs dispositions de la législation tant fédérale que wallonne lui sont consacrées. En outre, le Fédéral, qui doit fixer le cadre légal régissant les accès du patient à son dossier par voie informatique, n'a toujours pas finalisé ses travaux." Les toutes premières conclusions du Groupe de travail juridique ont été présentées tout récemment le 30 mars dernier." Le risque de diffusion de données des dossiers médicaux à partir des smartphones est un élément essentiel de l'analyse qui est en cours ", détaille le ministre wallon. " D'une façon générale, ce risque peut être réel en cas de financement et de rentabilisation d'un tel système par un opérateur du secteur économique et industriel de la santé. Le RSW y est attentif. Le décret wallon du 16 octobre 2015 prévoit le caractère non lucratif de l'échange électronique des données de santé. L'objectif poursuivi est l'intérêt du patient et la volonté d'impliquer les acteurs de terrain. "On sait enfin que l'ouverture inconditionnelle, automatique et immédiate du dossier au patient est loin de faire l'unanimité au sein du corps médical. En pratique, le RSW donne aux professionnels de santé, les moyens d'échanger les données de santé mais la décision de le faire dépend de chacun d'eux. " Aujourd'hui, 2 hôpitaux et 105 généralistes ouvrent l'accès aux patients via le RSW ", indique Maxime Prévot. " Les autres hôpitaux siégeant au CA du RSW ont demandé à ce que le périmètre de sécurité soit clarifié et cela comprend une compréhension de la sécurité intrinsèque de l'application en question ainsi qu'une garantie contractuelle sur l'usage qui sera fait des données communiquées. C'est sur la base de ces informations que les médecins hospitaliers et généralistes, décideront ou non la connexion. "