A quelques heures d'un Conseil national de sécurité qui devrait aboutir à la prolongation des actuelles mesures de confinement, plusieurs acteurs ont rappelé mercredi matin que l'heure n'est pas encore au "déconfinement", même si c'est une étape qui se prépare déjà. Pour éviter une nouvelle flambée, certaines mesures pourraient être maintenues pendant plusieurs mois, jusqu'à l'arrivée d'un vaccin, selon le président de l'association des syndicats médicaux (Absym).
"Je crois que le CNS va devoir constater les faits, qui sont que l'on voit une amélioration de la situation mais que cette amélioration n'est pas suffisante. En particulier dans les unités de soins intensifs où l'on est presque à saturation", a indiqué en matinée le ministre-président wallon Elio Di Rupo, interrogé par la chaîne de télévision LN24. "On devra à coup sûr maintenir les mesures de confinement au minimum jusque début mai", a-t-il ajouté. Elles sont actuellement valables jusqu'au 19 avril (dimanche).
Intervenant en radio sur Bel RTL, le président de l'Absym Philippe Devos est du même avis. Le déconfinement dès ce mois d'avril 2020, "c'est sûr que cela n'arrivera pas", tranche le médecin, pointant la situation dans les hôpitaux et une "pénurie" de médicaments et sédatifs qui est problématique pour les unités où des patients doivent être placés sous respirateur.
"En mai-juin, on pourra avoir quelque chose de progressif", prévoit-il, mais si l'on veut éviter une nouvelle flambée de contaminations, il faudrait maintenir bien plus longtemps certaines mesures, jusqu'à l'arrivée d'un vaccin, dans "12-18 mois". Le fait de garder une distance d'1,5 m entre les personnes, notamment.
Un déconfinement partiel et progressif devrait en tout cas déjà être abordé par les autorités, selon Elio Di Rupo. "Nous allons essayer de voir dès à présent si on ne peut pas permettre l'ouverture de tel ou tel type de commerces, par exemple les jardineries, ou les surfaces de bricolage qui trouveraient des solutions pour que les gens ne soient pas agglutinés", a-t-il déclaré.
"Je crois que le CNS va devoir constater les faits, qui sont que l'on voit une amélioration de la situation mais que cette amélioration n'est pas suffisante. En particulier dans les unités de soins intensifs où l'on est presque à saturation", a indiqué en matinée le ministre-président wallon Elio Di Rupo, interrogé par la chaîne de télévision LN24. "On devra à coup sûr maintenir les mesures de confinement au minimum jusque début mai", a-t-il ajouté. Elles sont actuellement valables jusqu'au 19 avril (dimanche). Intervenant en radio sur Bel RTL, le président de l'Absym Philippe Devos est du même avis. Le déconfinement dès ce mois d'avril 2020, "c'est sûr que cela n'arrivera pas", tranche le médecin, pointant la situation dans les hôpitaux et une "pénurie" de médicaments et sédatifs qui est problématique pour les unités où des patients doivent être placés sous respirateur. "En mai-juin, on pourra avoir quelque chose de progressif", prévoit-il, mais si l'on veut éviter une nouvelle flambée de contaminations, il faudrait maintenir bien plus longtemps certaines mesures, jusqu'à l'arrivée d'un vaccin, dans "12-18 mois". Le fait de garder une distance d'1,5 m entre les personnes, notamment. Un déconfinement partiel et progressif devrait en tout cas déjà être abordé par les autorités, selon Elio Di Rupo. "Nous allons essayer de voir dès à présent si on ne peut pas permettre l'ouverture de tel ou tel type de commerces, par exemple les jardineries, ou les surfaces de bricolage qui trouveraient des solutions pour que les gens ne soient pas agglutinés", a-t-il déclaré.