Parmi les médecins généralistes contaminés, 73% estiment qu'ils ont été infectés par un patient. L'incapacité de travail a duré moins de 10 jours dans 55% des cas. Elle s'est prolongée jusqu'à deux semaines pour 28% et a atteint ou dépassé les quatre semaines chez près de 8%.

Trente-et-un pourcent des répondants ressentent un "stress supérieur à la normale", pour 29% à ressentir "un peu de stress" et 21% "pas mal de stress". Ils sont pourtant 9 sur 10 à ne pas avoir cherché de soutien psychologique, "à 70,5% parce qu'ils n'en ressentaient pas le besoin et à 20,5% parce qu'ils n'ont pas eu le temps", précise la revue.

Pour 21% des médecins, la charge de travail alourdie par la crise sanitaire ne s'est pas tassée et les journées restent plus lourdes. "Les deux tiers des répondants parlent d'une charge de travail supplémentaire oscillant entre 15 et 35%", écrit Medi-Sphère.

"Ce que l'on peut retenir c'est la souplesse, la résilience et la débrouillardise dont ont fait preuve les médecins généralistes", souligne le président de la FAMGB Michel De Volder dans la revue. "Beaucoup ont travaillé et continué à travailler, parfois au détriment de leur santé et avec un stress important."

Quatre cent cinquante-deux médecins généralistes francophones de la capitale ont répondu à l'enquête effectuée entre fin novembre et mi-janvier.

Belga

Parmi les médecins généralistes contaminés, 73% estiment qu'ils ont été infectés par un patient. L'incapacité de travail a duré moins de 10 jours dans 55% des cas. Elle s'est prolongée jusqu'à deux semaines pour 28% et a atteint ou dépassé les quatre semaines chez près de 8%. Trente-et-un pourcent des répondants ressentent un "stress supérieur à la normale", pour 29% à ressentir "un peu de stress" et 21% "pas mal de stress". Ils sont pourtant 9 sur 10 à ne pas avoir cherché de soutien psychologique, "à 70,5% parce qu'ils n'en ressentaient pas le besoin et à 20,5% parce qu'ils n'ont pas eu le temps", précise la revue. Pour 21% des médecins, la charge de travail alourdie par la crise sanitaire ne s'est pas tassée et les journées restent plus lourdes. "Les deux tiers des répondants parlent d'une charge de travail supplémentaire oscillant entre 15 et 35%", écrit Medi-Sphère. "Ce que l'on peut retenir c'est la souplesse, la résilience et la débrouillardise dont ont fait preuve les médecins généralistes", souligne le président de la FAMGB Michel De Volder dans la revue. "Beaucoup ont travaillé et continué à travailler, parfois au détriment de leur santé et avec un stress important." Quatre cent cinquante-deux médecins généralistes francophones de la capitale ont répondu à l'enquête effectuée entre fin novembre et mi-janvier.Belga