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La FEF a réagi, ce mardi 28 avril, à la proposition des doyens des université francophones d'instaurer un concours en fin de BAC1 en médecine vétérinaire. "Cette proposition n'a été soumise à aucune consultation des représentants étudiants, ni dans les organes facultaires, ni même au sein des conseils académiques", dénoncent la FEF et les conseils étudiants dans un communiqué. "Il s'agit donc bel et bien d'une sortie des doyens en cavalier seul." L'absence de concertation n'est pas la seule critique émise par les étudiants. Selon eux, les arguments avancés par les doyens pour défendre la mise en place d'un tel concours, comme le manque de matériel ou les problèmes d'infrastructures et d'encadrement, "relèvent du manque de financement, dénoncé depuis plusieurs années par l'ensemble des acteurs de l'enseignement supérieur". Par ailleurs, "l'épée de Damoclès placée au-dessus de la tête des étudiants est une parodie du dossier Inami", ajoutent les étudiants en faisant référence à la menace d'absence de reconnaissance de l'AEEEV (Association Européenne des Etablissements d'Enseignement Vétérinaire). "L'AEEEV est un organisme privé existant au niveau européen qui n'a aucun pouvoir sur une quelconque reconnaissance des diplômes et est donc un lobby", précise la FEF. "On ne peut que regretter la désinformation utilisée ici dans le but de semer la panique chez les étudiants." Les conseils étudiants vont désormais organiser des assemblées générales afin de consulter les étudiants et "rectifier le cadre général dans lequel s'inscrit ce débat".