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En tenant compte d'un taux de déperdition de 10% (c'est-à-dire le nombre d'étudiants qui abandonneront leurs études ou qui connaîtront un retard dans leur parcours, ndlr), la ministre Glatigny estime que la première édition du concours d'entrée prévue à l'été 2023 devrait laisser entrer 908 étudiants au total (790 médecins et 118 dentistes), soit plus que les 869 lauréats qui ont réussi l'examen d'entrée cette année."Contrairement à ce que d'aucuns affirment, le concours d'entrée ne constituera donc pas un filtre plus sévère que l'examen", a souligné la ministre en réponse à plusieurs questions de députées en commission du Parlement mardi.L'ultime édition de l'examen d'entrée en médecine et dentisterie cette année a consacré 869 lauréats au total, lesquels devront se partager 744 numéros Inami pour la médecine en 2028 (à l'issue de leurs six années de formation de base) et 106 numéros pour les dentistes.Selon Mme Glatigny, en tablant sur le même coefficient de déperdition, il n'y aura pour cette promotion-là aucun excédent de diplômés à rattraper sur le nombre de quotas alloués à la FWB, à savoir 744 pour la médecine et 106 pour la dentisterie.Pour l'année 2029, le nombre de quotas pour les nouveaux médecins diplômés francophones sera de 711, et de 106 pour les dentistes.Suite à des années de bras de fer avec le Fédéral, la Fédération Wallonie-Bruxelles a accepté au printemps dernier de transformer son examen d'entrée en concours d'admission en échange d'un relèvement du nombre de numéros Inami destinés aux médecins francophones.Là où l'examen laissait jusqu'ici entrer tous ceux qui le réussissaient, le concours n'ouvrira, lui, les portes des facultés qu'à un nombre prédéfini de lauréats, à savoir ceux qui seront parvenus à se classer en ordre utile.Belga