Interrogé par l'agence Belga, M. Leroy a notamment plaidé pour l'ouverture des centres de testings à tous, sans prescription, financés et remboursés par l'Inami, avec des exigences d'encodage et reporting considérablement simplifiées et automatisées.

Selon lui, le CHU Saint-Pierre de Bruxelles mettra un terme, la semaine prochaine, et à reculons, à la possibilité de venir subir un test-Covid sans rendez-vous sur son site.

En cause, l'allongement des files accentué par le renvoi de patients d'autres centres de tests ne pratiquant que sur rendez-vous. Selon lui, l'opportunité qui est offerte jusqu'ici de se faire tester sans rendez-vous a permis d'atteindre un public n'ayant pas de généraliste et qui est présent dans plusieurs clusters de la pandémie.

Mais plus fondamentalement, l'apparition de files d'attente devant le CHU ne constituent pas une surprise. "C'est une situation que nous avions prévue il y a plusieurs semaines et qui résulte d'une insuffisance de ressources humaines pour gérer le testing et d'un manque de moyens financiers", a ajouté Philippe Leroy.

Au Centre Hospitalier Universitaire Saint-Pierre, le testing est organisé avec des médecins généralistes. Le CHU met deux chefs de projet gratuitement à disposition pour coordonner l'ensemble.

En Belgique la charge de travail administratif entourant les tests est "extrêmement lourde". Alors que le test ne mobilise que quelques dizaines de secondes à l'étranger, il faut compter en Belgique une dizaines de minutes par patient en raison des encodages (trois) imposés après le test en raison de la complexité institutionnelle du pays, a expliqué le directeur général de l'hôpital.

Philippe Leroy recommande par conséquent une simplification voire l'abandon des formulaires liés au test. L'identité du patient et son numéro de GSM suffisent et permettent de tester dix fois plus de patients avec le même personnel. Il serait également opportun de simplifier et d'automatiser au maximum l'encodage et l'extraction de données pour le reporting, avec une interface unique.

Autre demandes du CEO: abandonner la prescription médicale et permettre l'accueil de toutes les personnes qui le souhaitent au centre de test, y compris les personnes qui souhaitent se faire tester avant un déplacement ou voyage; accélérer la mise en place des bus de testing de proximité aller au contact des clusters dans les quartiers ou les collectivités; communiquer les résultats directement au patient par SMS ou téléphone; et adapter le financement sur base des coûts réels des centres de testing.

Interrogé par l'agence Belga, M. Leroy a notamment plaidé pour l'ouverture des centres de testings à tous, sans prescription, financés et remboursés par l'Inami, avec des exigences d'encodage et reporting considérablement simplifiées et automatisées. Selon lui, le CHU Saint-Pierre de Bruxelles mettra un terme, la semaine prochaine, et à reculons, à la possibilité de venir subir un test-Covid sans rendez-vous sur son site. En cause, l'allongement des files accentué par le renvoi de patients d'autres centres de tests ne pratiquant que sur rendez-vous. Selon lui, l'opportunité qui est offerte jusqu'ici de se faire tester sans rendez-vous a permis d'atteindre un public n'ayant pas de généraliste et qui est présent dans plusieurs clusters de la pandémie. Mais plus fondamentalement, l'apparition de files d'attente devant le CHU ne constituent pas une surprise. "C'est une situation que nous avions prévue il y a plusieurs semaines et qui résulte d'une insuffisance de ressources humaines pour gérer le testing et d'un manque de moyens financiers", a ajouté Philippe Leroy. Au Centre Hospitalier Universitaire Saint-Pierre, le testing est organisé avec des médecins généralistes. Le CHU met deux chefs de projet gratuitement à disposition pour coordonner l'ensemble. En Belgique la charge de travail administratif entourant les tests est "extrêmement lourde". Alors que le test ne mobilise que quelques dizaines de secondes à l'étranger, il faut compter en Belgique une dizaines de minutes par patient en raison des encodages (trois) imposés après le test en raison de la complexité institutionnelle du pays, a expliqué le directeur général de l'hôpital. Philippe Leroy recommande par conséquent une simplification voire l'abandon des formulaires liés au test. L'identité du patient et son numéro de GSM suffisent et permettent de tester dix fois plus de patients avec le même personnel. Il serait également opportun de simplifier et d'automatiser au maximum l'encodage et l'extraction de données pour le reporting, avec une interface unique. Autre demandes du CEO: abandonner la prescription médicale et permettre l'accueil de toutes les personnes qui le souhaitent au centre de test, y compris les personnes qui souhaitent se faire tester avant un déplacement ou voyage; accélérer la mise en place des bus de testing de proximité aller au contact des clusters dans les quartiers ou les collectivités; communiquer les résultats directement au patient par SMS ou téléphone; et adapter le financement sur base des coûts réels des centres de testing.