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Une réunion cruciale du Conseil général de l'Inami s'est tenue ce lundi pour approuver le budget 2025 de l'assurance maladie. Ce budget est essentiel pour garantir la rémunération des prestataires de soins, l'accessibilité financière des soins pour les patients et la sécurité tarifaire pour les hôpitaux. Toutefois, le Conseil général n'a pas pu prendre de décision faute d'une délibération préalable au sein du gouvernement. Le rejet de la proposition initiale du Comité de l'assurance proposée le 7 octobre dernier est lié au vote " contre " du représentant de l'Open VLD, affirme Frank Vandenbroucke (Vooruit).Le ministre des Affaires sociales en Affaires courantes affirme avoir pourtant proposé un plan concret pour limiter les dépenses à 217 millions d'euros supplémentaires, en conformité avec la norme de croissance de 2,5 % fixée par la loi, et ce, " sans impacter les patients ". La proposition avait été acceptée en amont par une majorité des mutualités et prestataires de soins, à l'exception des sages-femmes. Cependant, faute de consensus au gouvernement, la proposition n'a pas été validée par le Conseil général ce lundi.Le refus d'organiser une délibération gouvernementale a provoqué l'impasse. Vandenbroucke déplore la perte de temps engendrée par cette situation, car elle met en danger les patients, les prestataires et les hôpitaux. Malgré cette obstruction, il reste déterminé à faire approuver ce budget au plus vite et a demandé une réunion d'urgence du kern pour trouver une issue.Pour 2024, le budget ne sera pas en déficit grâce à un remboursement (" claw-back ") de l'industrie pharmaceutique et à une sous-utilisation de certains sous-budgets, calcule le ministre en Affaires courantes.