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Comprenne qui pourra: alors que Le Figaro, sur base de la comptabilité de l'Ondam parlait de boni, Le Haut Conseil français pour l'avenir de l'Assurance maladie remarque lui que " la situation financière de l'assurance-maladie traverse de nouveau une période extrêmement critique ".Les Echos explique que " le HCAAM réaffirme d'abord la nécessité de couvrir "l'ensemble des soins préventifs et curatifs", sans remettre en cause le principe de base d'une solidarité entre malades et bien-portants. [...] Cette solidarité implique que le recours à l'endettement soit proscrit ".Trajets de soins Le journal relève que " comme la crise, en plombant les recettes, a porté le déficit à un niveau trop élevé (10 milliards) pour n'agir que sur les dépenses, le Haut Conseil juge "qu'aucune remise à niveau d'équilibre ne pourra se faire sans une part, plus ou moins importante selon les uns ou les autres, de recettes nouvelles" Le Haut Conseil prône des "parcours de santé", sorte de suivis pluridisciplinaires qui iraient bien au-delà de la superposition d'actes techniques et de séjours répétés et coûteux à l'hôpital ", note Les Echos.Le journal précise que " cette logique implique un exercice beaucoup plus collectif de la médecine (exemple : de nombreuses tâches assurées par des infirmières sous la supervision du médecin traitant) et beaucoup moins centré sur l'hôpital "." La rémunération des professionnels de santé devrait s'adapter plus vite (moins d'actes, plus de forfaits) et il devrait être proposé aux patients, en particulier ceux ayant des maladies chroniques, "des offres de services personnalisés de soins" avec des engagements à la clef (du patient, de l'assurance-maladie, des médecins) ", continue le quotidien.