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Le vaccin contre la méningite Hib fait partie du programme de vaccination de tous les bébés. En 2010, la couverture vaccinale était de plus de 90% pour les nourrissons. L'incidence de la méningite à méningocoques de type C était retombée à son niveau endémique du début des années 1990, soit 0,89 cas pour 100 000 habitants.Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la députée PS Graziana Trotta, espère que le nouveau vaccin contre la méningite à méningocoques de type B sera bientôt disponible. " La mise à disposition de ce vaccin sur le marché ne devrait pas poser de problème puisque les autorisations ont été accordées par les autorités européennes compétentes. La Fédération Wallonie-Bruxelles, en concertation avec le pouvoir fédéral notamment, va-t-elle adapter sa politique de prévention de la méningite ? " Dans ce dossier, Fadila Laanan, ministre de la Santé, entend agir étape par étape : " Après avoir reçu l'accord de l'Union européenne pour commercialiser le vaccin Bexsero, la firme Novartis doit obtenir l'autorisation de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé pour le mettre sur le marché belge. Dans les prochaines semaines, le Conseil supérieur de la Santé se réunira et rendra un avis scientifique sur la pertinence de recommander ce vaccin et de l'intégrer au calendrier vaccinal de base. L'âge auquel il est conseillé de vacciner fait partie des recommandations émises par le Conseil supérieur de la Santé. En fonction de cet avis, les Communautés décideront d'introduire ou non ce vaccin à leur schéma de vaccination communautaire. Cette décision devra tenir compte des recommandations scientifiques et des moyens budgétaires disponibles. "Par ailleurs, la députée CDH, Savine Moucheron, a interpellé la ministre sur les modifications de la chronologie des vaccins dans le carnet de l'ONE. " Certains professionnels ne la jugent pas pertinente parce qu'à leur avis l'ordre précédent correspondait davantage aux étapes du développement de l'enfant et à l'apparition des maladies. "Fadila Laanan a rappelé le processus de santé publique suivi en la matière : " Dans un premier temps, le Conseil supérieur de la santé analyse les avantages et les inconvénients de chaque vaccination en fonction des études qui sont régulièrement publiées, y compris celles relatives aux nouveaux vaccins mis sur le marché. Cette analyse débouche sur un calendrier vaccinal de base qui comprend les vaccinations recommandées et l'âge auquel les administrer. Dans un deuxième temps, les Communautés peuvent, sur la base de ce calendrier vaccinal, informer les médecins des vaccins qu'elle entend préconiser. L'ONE n'établit pas son propre calendrier. L'Office met en oeuvre la politique vaccinale de la Fédération. C'est un vaccinateur, au même titre que les généralistes et les pédiatres. En dehors du HPV, aucun autre " changement d'ordre " n'est intervenu dans la politique vaccinale de la Fédération, depuis que je suis ministre de la Santé ".