En Belgique, un cancer du col de l'utérus est diagnostiqué chez près de 700 femmes par an et provoque près de 190 décès.

Pour que la femme soit protégée correctement contre le HPV, il faut que la vaccination soit pratiquée avant l'âge des premières relations sexuelles.

Vacciner les hommes, qui peuvent également contracter le virus, les prémunirait contre les maladies associées au HPV comme les cancers du pénis, de l'anus, de la bouche et de la gorge, en forte augmentation ces dernières années. Toutefois, la priorité est de protéger directement les filles, souligne le Professeur Frédéric Kridelka du CHU de Liège, cité dans le communiqué.

En dépit de récentes statistiques "encourageantes", "le dépistage n'est pas encore assez efficace et le taux de couverture vaccinal demeure trop faible en Belgique, particulièrement en Wallonie et à Bruxelles où il avoisine à peine les 30%", ajoute-t-il.

En moyenne, 10 à 15 ans s'écoulent entre l'infection initiale et le développement de lésions précancéreuses. "Une étude épidémiologique montre qu'à court terme et avec un taux de couverture optimal, 3.024 cas de lésions précancéreuses et 16.293 cas de verrues génitales pourraient être évités en Belgique", conclut le Professeur.

En Belgique, un cancer du col de l'utérus est diagnostiqué chez près de 700 femmes par an et provoque près de 190 décès. Pour que la femme soit protégée correctement contre le HPV, il faut que la vaccination soit pratiquée avant l'âge des premières relations sexuelles. Vacciner les hommes, qui peuvent également contracter le virus, les prémunirait contre les maladies associées au HPV comme les cancers du pénis, de l'anus, de la bouche et de la gorge, en forte augmentation ces dernières années. Toutefois, la priorité est de protéger directement les filles, souligne le Professeur Frédéric Kridelka du CHU de Liège, cité dans le communiqué. En dépit de récentes statistiques "encourageantes", "le dépistage n'est pas encore assez efficace et le taux de couverture vaccinal demeure trop faible en Belgique, particulièrement en Wallonie et à Bruxelles où il avoisine à peine les 30%", ajoute-t-il. En moyenne, 10 à 15 ans s'écoulent entre l'infection initiale et le développement de lésions précancéreuses. "Une étude épidémiologique montre qu'à court terme et avec un taux de couverture optimal, 3.024 cas de lésions précancéreuses et 16.293 cas de verrues génitales pourraient être évités en Belgique", conclut le Professeur.