Les deux royaumes nordiques ont indiqué que ces certificats seraient destinés aux voyages à l'étranger, mais qu'ils pourraient potentiellement servir à accéder à des évènements sportifs ou culturels, voire à des restaurants dans le cas danois.

"Avec un certificat de vaccination numérique il sera rapide et facile de prouver une vaccination complète", a plaidé le ministre suédois du numérique Anders Ygeman.

Le gouvernement suédois ambitionne de lancer le sien en juin.

Le Danemark, qui a annoncé son programme de "passeport corona" mercredi, compte d'abord publier un registre en ligne permettant de vérifier le statut vaccinal d'une personne.

Après la création de ce registre prévu d'ici fin février, une solution technique plus poussée doit être mise en place "d'ici trois à quatre mois", selon le gouvernement.

Le Danemark prendra sa décision finale sur les usages précis du passeport après de nouvelles études sur la contagiosité des personnes vaccinées, mais celui-ci doit "contribuer à une réouverture progressive et saine du Danemark", selon Copenhague.

"Il est absolument crucial pour nous de pouvoir redémarrer la société danoise, que les entreprises reviennent sur les rails", a souligné le ministre Morten Bødskov.

Les deux pays ont assuré qu'ils veilleraient à rendre ces certificats compatibles avec les projets internationaux discutés à l'Organisation mondiale de la santé et au sein de l'UE.

Les deux organisations se sont dites ouvertes à l'idée de certificats mais jugent prématurés qu'ils ouvrent des droits comme celui de voyager sans contrôle, du fait de l'incertitude quant au niveau de contagiosité que pourraient garder les personnes vaccinées.

Ce point "doit faire l'objet de discussions au niveau européen", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le mois dernier.

Interrogée jeudi à Bruxelles, la Commission a souligné le dernier sommet des 27 avait décidé de poursuivre le travail sur une "forme de preuve de vaccination standardisée et interopérable".

"Nous avons toujours poussé pour plus de coordination, nous continuerons à le faire, notamment sur les voyages et les restrictions de voyage", a expliqué un porte-parole au sujet des initiatives scandinaves.

Belga

Les deux royaumes nordiques ont indiqué que ces certificats seraient destinés aux voyages à l'étranger, mais qu'ils pourraient potentiellement servir à accéder à des évènements sportifs ou culturels, voire à des restaurants dans le cas danois. "Avec un certificat de vaccination numérique il sera rapide et facile de prouver une vaccination complète", a plaidé le ministre suédois du numérique Anders Ygeman. Le gouvernement suédois ambitionne de lancer le sien en juin. Le Danemark, qui a annoncé son programme de "passeport corona" mercredi, compte d'abord publier un registre en ligne permettant de vérifier le statut vaccinal d'une personne. Après la création de ce registre prévu d'ici fin février, une solution technique plus poussée doit être mise en place "d'ici trois à quatre mois", selon le gouvernement. Le Danemark prendra sa décision finale sur les usages précis du passeport après de nouvelles études sur la contagiosité des personnes vaccinées, mais celui-ci doit "contribuer à une réouverture progressive et saine du Danemark", selon Copenhague. "Il est absolument crucial pour nous de pouvoir redémarrer la société danoise, que les entreprises reviennent sur les rails", a souligné le ministre Morten Bødskov. Les deux pays ont assuré qu'ils veilleraient à rendre ces certificats compatibles avec les projets internationaux discutés à l'Organisation mondiale de la santé et au sein de l'UE. Les deux organisations se sont dites ouvertes à l'idée de certificats mais jugent prématurés qu'ils ouvrent des droits comme celui de voyager sans contrôle, du fait de l'incertitude quant au niveau de contagiosité que pourraient garder les personnes vaccinées. Ce point "doit faire l'objet de discussions au niveau européen", a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen le mois dernier. Interrogée jeudi à Bruxelles, la Commission a souligné le dernier sommet des 27 avait décidé de poursuivre le travail sur une "forme de preuve de vaccination standardisée et interopérable". "Nous avons toujours poussé pour plus de coordination, nous continuerons à le faire, notamment sur les voyages et les restrictions de voyage", a expliqué un porte-parole au sujet des initiatives scandinaves.Belga