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Un rapport européen montre que le coût social de l'incontinence dans notre pays s'élève à 1,6 milliard d'euros par an.Lorsque l'on évoque l'incontinence, on pense souvent aux bébés ou aux personnes âgées, mais de nombreux jeunes y sont également confrontés, affirme le Dr Thomas Adams, président de la SBU. Les jeunes, par exemple les femmes après une grossesse, n'osent régulièrement pas demander conseil, alors que le problème peut souvent être résolu par une intervention mineure, explique le Dr Adams. Il peut s'agir d'une adaptation du mode de vie, de séances de kinésithérapie, de médication ou d'une intervention chirurgicale.Le premier message de la SBU pendant cette semaine, dont le slogan est "Il est urgent d'agir", est donc "Parlez-en !". "Avec votre médecin généraliste et avec votre urologue", poursuit le Dr Adams. "Je vois parfois des personnes qui luttent contre ce problème depuis des années et qui sont tombées dans l'isolement social. Ce sont des histoires vraiment poignantes".Un deuxième point que la SBU souhaite soulever au cours de cette semaine est le coût social de l'incontinence. Un rapport de l'Association européenne d'urologie montre qu'au niveau européen, il s'élève actuellement à 40 milliards d'euros par an.En Belgique, l'année dernière, selon la SBU, ce coût était de 1,6 milliard d'euros en raison, entre autres, des absences au travail, du coût des couches et autres produits de soin, des médicaments et des interventions chirurgicales.