"Les inflorescences de l'aulne et du noisetier, premiers arbres à émettre du pollen dans l'année, sont maintenant visibles. Cela marque le début de la saison pollinique", prévient ce lundi le réseau AirAllergy, qui met en garde contre une augmentation possible des allergènes en suspension dans l'air, en fonction des conditions météo des prochains jours.

Les personnes allergiques au pollen d'aulne et de noisetier peuvent présenter des symptômes d'allergie, surtout si elles sont très sensibles ou si elles se trouvent à proximité de ces arbres. Actuellement, les concentrations polliniques de ces allergènes restent encore relativement faibles en raison des conditions météorologiques hivernales, mais dans des conditions plus sèches, le pollen peut se disperser plus facilement et en plus grande quantité.

"Ce week-end, une concentration maximale de 13 grains/m³ d'air a été mesurée à Bruxelles, confirmant la présence régulière de pollen d'aulne et de noisetier. Dans les jours à venir, nous verrons comment les concentrations de pollen évoluent." explique Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique au service de mycologie et aérobiologie de Sciensano. "Les conditions météorologiques joueront un rôle crucial à cet égard. Nous suivons de près la situation et continuons à informer le public. Les personnes souffrant d'allergie aux pollens sont invitées à rester vigilantes, en particulier par temps sec et venteux."

À l'avenir, nous nous attendons à ce que les allergies au pollen deviennent un problème de plus en plus important" - Nicolas Bruffaerts.

Le changement climatique joue un rôle important dans le déplacement de la saison pollinique. "Bien qu'un démarrage précoce ait été observé à quelques reprises dans le passé, il semble devenir un phénomène de plus en plus courant en raison du réchauffement climatique", rappelle Sciensano. L'augmentation de la température affecte le cycle de reproduction des arbres, dont le pollen est une composante essentielle.

"La mesure des niveaux de pollen n'est pas seulement un moyen de surveiller les allergènes en suspension dans l'air, mais aussi un indicateur des effets du changement climatique sur l'environnement", explique Nicolas Bruffaerts. "Malheureusement, cela a des conséquences directes sur la santé publique. Nous constatons que des arbres comme l'aulne et le noisetier produisent de plus en plus de pollen au cours des dernières décennies, ce qui exacerbe les allergies."

L'impact est double : une exposition plus longue aux allergènes en raison du début précoce et de l'extension de la saison pollinique, et une plus grande quantité de pollen, qui provoque des allergies plus intenses chez les personnes sensibles. "Les changements climatiques n'ont pas seulement des conséquences écologiques, ils posent également de nouveaux défis en matière de soins de santé," conclut le spécialiste.

"Les inflorescences de l'aulne et du noisetier, premiers arbres à émettre du pollen dans l'année, sont maintenant visibles. Cela marque le début de la saison pollinique", prévient ce lundi le réseau AirAllergy, qui met en garde contre une augmentation possible des allergènes en suspension dans l'air, en fonction des conditions météo des prochains jours.Les personnes allergiques au pollen d'aulne et de noisetier peuvent présenter des symptômes d'allergie, surtout si elles sont très sensibles ou si elles se trouvent à proximité de ces arbres. Actuellement, les concentrations polliniques de ces allergènes restent encore relativement faibles en raison des conditions météorologiques hivernales, mais dans des conditions plus sèches, le pollen peut se disperser plus facilement et en plus grande quantité."Ce week-end, une concentration maximale de 13 grains/m³ d'air a été mesurée à Bruxelles, confirmant la présence régulière de pollen d'aulne et de noisetier. Dans les jours à venir, nous verrons comment les concentrations de pollen évoluent." explique Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique au service de mycologie et aérobiologie de Sciensano. "Les conditions météorologiques joueront un rôle crucial à cet égard. Nous suivons de près la situation et continuons à informer le public. Les personnes souffrant d'allergie aux pollens sont invitées à rester vigilantes, en particulier par temps sec et venteux."Le changement climatique joue un rôle important dans le déplacement de la saison pollinique. "Bien qu'un démarrage précoce ait été observé à quelques reprises dans le passé, il semble devenir un phénomène de plus en plus courant en raison du réchauffement climatique", rappelle Sciensano. L'augmentation de la température affecte le cycle de reproduction des arbres, dont le pollen est une composante essentielle."La mesure des niveaux de pollen n'est pas seulement un moyen de surveiller les allergènes en suspension dans l'air, mais aussi un indicateur des effets du changement climatique sur l'environnement", explique Nicolas Bruffaerts. "Malheureusement, cela a des conséquences directes sur la santé publique. Nous constatons que des arbres comme l'aulne et le noisetier produisent de plus en plus de pollen au cours des dernières décennies, ce qui exacerbe les allergies."L'impact est double : une exposition plus longue aux allergènes en raison du début précoce et de l'extension de la saison pollinique, et une plus grande quantité de pollen, qui provoque des allergies plus intenses chez les personnes sensibles. "Les changements climatiques n'ont pas seulement des conséquences écologiques, ils posent également de nouveaux défis en matière de soins de santé," conclut le spécialiste.