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" Si nous comparons les chiffres avec ceux des années précédentes, nous constatons que, cette année, le taux de déconventionnement en dermatologie atteint un point culminant (68,15%). De même pour les ophtalmologues, dont le taux de déconventionnement est déjà traditionnellement élevé, où il augmente encore légèrement cette année (il passe de 54,65% pour l'accord du 13.12.2010 à 55,98%). En chirurgie plastique et en gynécologie on constate également de taux de déconventionnement de plus que 50 pourcents, nonobstant le fait que les pourcentages des deux spécialités ont légèrement diminué.Le nombre de gynécologues, qui refusent de se joindre à l'accord, est en légère diminution de 0,1% par rapport à l'année passée, mais dépasse quand même encore la moitié (50,60%). "Concernant l'appel au déconventionnement des radiologues et des cardiologues, il a été inopérant puisque 34,24% des radiologues rejetant l'accord, cela ne représente que 1,18% de moins par rapport à l'accord précédent (35,42%). " Chez les cardiologues, le pourcentage de déconventionnement (20,48%) a augmenté de 0,25% par rapport à celui de l'accord précédent (20,23%). "Le taux de déconventionnement en médecine générale continue de régresser : " Le nombre de déconventionnés s'élève à 12,11%, subit une diminution de 0,21% par rapport à l'accord du 12.12.2010 (12,32%) et une nette diminution par rapport à la moyenne des 12 derniers accords (14,20%). "Enfin, la revalorisation de l'accréditation " n'a pas eu d'effet significatif ". L'indemnité forfaitaire d'accréditation pour les médecins entièrement conventionnés sera augmentée de 434,20 euro en 2012. " C'est de cette manière que les mutuelles espéraient pouvoir encourager l'accréditation et le conventionnement. Or, le taux de déconventionnement des médecins s'élève à 16,77%. Ce n'est que 0,1% en moins par rapport au précédent et 0,16% de plus par rapport à la moyenne des 12 derniers accords.Conclusion : " La revalorisation sélective de l'accréditation, qui a vu le jour par le nouvel accord national médico-mutualiste, n'a pu convaincre qu'une minorité de médecins (0,1%) au reconventionnement. Pour convaincre les spécialistes qui ont des pourcentages de refus significatifs, de rejoindre les rangs du système de l'accord, des moyens (financiers) plus importants seront nécessaires. "