"Il faut mieux prévenir que guérir et pourtant ce n'est pas ce que nous faisons", a regretté le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.

"Seulement" 3% des budgets santé sont consacrés à la prévention des maladies non transmissibles, alors que le traitement de ces maladies monopolise 80% des budgets, souligne un rapport réalisé avec l'OCDE et l'Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé.

Elles sont pourtant liées à des facteurs que "l'on peut prévenir : boire, fumer, ne pas avoir d'activités physiques", a observé M. Andriukaitis, rappelant qu'un cinquième de la population de plus de 15 ans est en surpoids et que l'Europe est la région du monde où l'on boit le plus d'alcool.

Le rapport met aussi l'accent sur les inégalités sociales face à la santé.

Il montre que les Européens aux revenus les plus faibles sont moins susceptibles de faire les 150 minutes par semaine d'activité physique recommandées. Toutefois, des pays comme le Danemark et la Suède parviennent à échapper à cette corrélation, très marquée en revanche en Slovénie ou au Royaume-Uni.

En outre, le tabagisme est plus répandu parmi les personnes sans emploi (46%) ou les personnes qui ont régulièrement des difficultés pour payer leurs factures (43%).

Ces mêmes inégalités se retrouvent dans la prévention : par exemple, en moyenne dans l'UE 72,5% des femmes entre 50 et 69 ans ayant poursuivi leurs études ont réalisé un examen de détection du cancer du sein au cours des deux dernières années, contre 66,3% qui ne sont pas allées à l'université. La différence atteint 20 points de pourcentage en Bulgarie, Pologne, Hongrie, Grèce, à Chypre et en République tchèque.

La Commission met aussi l'accent sur l'accès aux soins. Un Européen sur quatre se rend aux urgences faute d'avoir accès à un médecin généraliste, une proportion qui est de plus de 70% en Slovaquie.

"Il faut mieux prévenir que guérir et pourtant ce n'est pas ce que nous faisons", a regretté le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis au cours d'une conférence de presse à Bruxelles."Seulement" 3% des budgets santé sont consacrés à la prévention des maladies non transmissibles, alors que le traitement de ces maladies monopolise 80% des budgets, souligne un rapport réalisé avec l'OCDE et l'Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé.Elles sont pourtant liées à des facteurs que "l'on peut prévenir : boire, fumer, ne pas avoir d'activités physiques", a observé M. Andriukaitis, rappelant qu'un cinquième de la population de plus de 15 ans est en surpoids et que l'Europe est la région du monde où l'on boit le plus d'alcool.Le rapport met aussi l'accent sur les inégalités sociales face à la santé.Il montre que les Européens aux revenus les plus faibles sont moins susceptibles de faire les 150 minutes par semaine d'activité physique recommandées. Toutefois, des pays comme le Danemark et la Suède parviennent à échapper à cette corrélation, très marquée en revanche en Slovénie ou au Royaume-Uni.En outre, le tabagisme est plus répandu parmi les personnes sans emploi (46%) ou les personnes qui ont régulièrement des difficultés pour payer leurs factures (43%).Ces mêmes inégalités se retrouvent dans la prévention : par exemple, en moyenne dans l'UE 72,5% des femmes entre 50 et 69 ans ayant poursuivi leurs études ont réalisé un examen de détection du cancer du sein au cours des deux dernières années, contre 66,3% qui ne sont pas allées à l'université. La différence atteint 20 points de pourcentage en Bulgarie, Pologne, Hongrie, Grèce, à Chypre et en République tchèque.La Commission met aussi l'accent sur l'accès aux soins. Un Européen sur quatre se rend aux urgences faute d'avoir accès à un médecin généraliste, une proportion qui est de plus de 70% en Slovaquie.