"Dans les dossiers du DMG, d'Impulseo, des soins chroniques... on assiste à la montée en puissance de l'administration qui pousse les utilisateurs à remplir de nombreux documents pour pouvoir bénéficier de certains subsides, regrette le syndicaliste médical. Par exemple, l'Inami demande aux responsables des postes de garde de réaliser une comptabilité très stricte et d'envoyer les copies de toutes leurs factures à l'administration pour justifier leurs coûts. C'est très lourd."

Le Dr de Toeuf a l'impression que la situation s'aggrave ces derniers mois. "On en arrive à ne plus pouvoir travailler sans justifier de nombreux éléments. C'est très flamand comme mode de fonctionnement. On passe plus de temps à effectuer des tâches administrative qu'à soigner les patients."

Et de prendre comme autre exemple, les discussions actuelles entre plusieurs administrations et les organismes assureurs sur la mise en place de la plateforme NewAttest, vaste banque de données qui devrait permettre de maîtriser les dépenses, de mieux organiser les soins et de lutter contre la fraude sociale. "Chaque partenaire vient avec ces exigences. Au final, il va falloir au médecin dix minutes pour remplir un certificat d'incapacité de travail", s'inquiète le syndicaliste médical qui a eu l'occasion de participer à quelques réunions de travail consacrées à cette nouvelle plateforme. "Pour finir, cette sucharge administrative supplémentaire va décourager certains médecins qui vont quitter la profession."

"Dans les dossiers du DMG, d'Impulseo, des soins chroniques... on assiste à la montée en puissance de l'administration qui pousse les utilisateurs à remplir de nombreux documents pour pouvoir bénéficier de certains subsides, regrette le syndicaliste médical. Par exemple, l'Inami demande aux responsables des postes de garde de réaliser une comptabilité très stricte et d'envoyer les copies de toutes leurs factures à l'administration pour justifier leurs coûts. C'est très lourd."Le Dr de Toeuf a l'impression que la situation s'aggrave ces derniers mois. "On en arrive à ne plus pouvoir travailler sans justifier de nombreux éléments. C'est très flamand comme mode de fonctionnement. On passe plus de temps à effectuer des tâches administrative qu'à soigner les patients."Et de prendre comme autre exemple, les discussions actuelles entre plusieurs administrations et les organismes assureurs sur la mise en place de la plateforme NewAttest, vaste banque de données qui devrait permettre de maîtriser les dépenses, de mieux organiser les soins et de lutter contre la fraude sociale. "Chaque partenaire vient avec ces exigences. Au final, il va falloir au médecin dix minutes pour remplir un certificat d'incapacité de travail", s'inquiète le syndicaliste médical qui a eu l'occasion de participer à quelques réunions de travail consacrées à cette nouvelle plateforme. "Pour finir, cette sucharge administrative supplémentaire va décourager certains médecins qui vont quitter la profession."