L'Inami a fait une estimation pour les mesures corona d'une part et des coûts liés au Covid-19 pour les hôpitaux d'autre part, explique au Knack Sandra De Clercq, responsable de la communication. Pour l'instant, le service public table sur un coût supplémentaire de 512 millions d'euros.

Les parties les plus importantes de ce montant sont les mesures de protection et le matériel pour les prestataires de soins (168 millions d'euros), les adaptations aux fournitures de base pour soins infirmiers (59 millions d'euros), le remboursement des tests (42 millions d'euros) et les coûts des centres de triage et d'approvisionnement (32 millions d'euros). D'autres mesures sont moins coûteuses. L'utilisation accrue de l'oxygène est par exemple estimée à près de 1,5 million d'euros. Les mesures d'hygiène préventives pendant le transport des patients ont quant à elles coûté 315.000 euros.

Pour calculer les coûts hospitaliers liés au coronavirus, l'Inami a pris en compte 17.500 admissions à l'hôpital. Une autre supposition est que les patients atteints de Covid-19 restent en moyenne dix jours dans les unités de soins non intensifs et quatorze jours dans les unités de soins intensifs. "Cela nous amène à un coût de 151 millions d'euros", explique Mme De Clercq.

Selon l'Inami, le coût standard d'un traitement au Covid-19 est impossible à calculer. "Le traitement type n'existe pas", explique la porte-parole. Elle fait référence aux différences majeures dans le tableau clinique. "Il y a parfois des problèmes cardiaques et pulmonaires ou des conséquences neurologiques. Certains patients ont des escarres. Le besoin de réadaptation intensive varie également."

Pendant le confinement, les médecins étaient autorisés à facturer 20 euros pour une téléconsultation, une mesure introduite par nécessité. D'après les chiffres préliminaires reçus par les compagnies d'assurance jusqu'au 31 mai inclus, les médecins auraient donné au total plus de 3,7 millions de consultations à distance - par téléphone ou par consultation vidéo. Le coût est donc d'au moins 77 millions d'euros.

D'autre part, les soins non urgents ont été reportés en raison de la pandémie de coronavirus. Les données ne sont pas encore complètes, mais pour le mois d'avril, les dépenses pour les soins non urgents en dehors de l'hôpital étaient inférieures de plus d'un quart (28%) à celles du mois d'avril de l'année dernière. "Cette baisse était particulièrement prononcée chez les dentistes et les opticiens (-93%), les kinésithérapeutes (-78%) et les logopèdes (-76%)", indique la porte-parole de l'Inami.

L'Inami a fait une estimation pour les mesures corona d'une part et des coûts liés au Covid-19 pour les hôpitaux d'autre part, explique au Knack Sandra De Clercq, responsable de la communication. Pour l'instant, le service public table sur un coût supplémentaire de 512 millions d'euros. Les parties les plus importantes de ce montant sont les mesures de protection et le matériel pour les prestataires de soins (168 millions d'euros), les adaptations aux fournitures de base pour soins infirmiers (59 millions d'euros), le remboursement des tests (42 millions d'euros) et les coûts des centres de triage et d'approvisionnement (32 millions d'euros). D'autres mesures sont moins coûteuses. L'utilisation accrue de l'oxygène est par exemple estimée à près de 1,5 million d'euros. Les mesures d'hygiène préventives pendant le transport des patients ont quant à elles coûté 315.000 euros. Pour calculer les coûts hospitaliers liés au coronavirus, l'Inami a pris en compte 17.500 admissions à l'hôpital. Une autre supposition est que les patients atteints de Covid-19 restent en moyenne dix jours dans les unités de soins non intensifs et quatorze jours dans les unités de soins intensifs. "Cela nous amène à un coût de 151 millions d'euros", explique Mme De Clercq. Selon l'Inami, le coût standard d'un traitement au Covid-19 est impossible à calculer. "Le traitement type n'existe pas", explique la porte-parole. Elle fait référence aux différences majeures dans le tableau clinique. "Il y a parfois des problèmes cardiaques et pulmonaires ou des conséquences neurologiques. Certains patients ont des escarres. Le besoin de réadaptation intensive varie également." Pendant le confinement, les médecins étaient autorisés à facturer 20 euros pour une téléconsultation, une mesure introduite par nécessité. D'après les chiffres préliminaires reçus par les compagnies d'assurance jusqu'au 31 mai inclus, les médecins auraient donné au total plus de 3,7 millions de consultations à distance - par téléphone ou par consultation vidéo. Le coût est donc d'au moins 77 millions d'euros. D'autre part, les soins non urgents ont été reportés en raison de la pandémie de coronavirus. Les données ne sont pas encore complètes, mais pour le mois d'avril, les dépenses pour les soins non urgents en dehors de l'hôpital étaient inférieures de plus d'un quart (28%) à celles du mois d'avril de l'année dernière. "Cette baisse était particulièrement prononcée chez les dentistes et les opticiens (-93%), les kinésithérapeutes (-78%) et les logopèdes (-76%)", indique la porte-parole de l'Inami.