Elle indique notamment : "Je ne serai pas une ministre des annonces, et n'ai pas envie d'être une ministre normative. Je veux être une ministre de l'action, ce qui ne nécessite pas forcément une loi, encore moins une loi à mon nom ! Les professionnels sont fatigués des textes législatifs. Ma méthode est d'abord de définir des objectifs partagés avec les professionnels, de co-construire les solutions et de m'inscrire dans le temps long."

Elle souhaite agir sur les déterminants de santé en amont pour éviter ce glissement dans la précarité estimant que santé et social sont intimement liés.

Concernant les vaccins, elle veut agir contre la méfiance qui grandit. Les vaccins de la petite enfance seront rendus obligatoires l'année prochaine (8 vaccins actuellement recommandés en plus des 3 qui sont déjà obligatoires). "Nous devons faire oeuvre de pédagogie et être clairs, transparents et honnêtes sur les effets secondaires des vaccins. Mais il faut les mettre en balance avec les risques encourus à n'être pas vacciné. Que risque-t-on à ne pas s'immuniser dans une population sous-vaccinée contre la rougeole ? Une encéphalite pour 1.500 enfants atteints de rougeole, et un mort pour 3.000 enfants."

En cela, un médecin qui informe son patient d'un facteur de risque, de la nécessité de changer son comportement ou de se faire vacciner contre la grippe "sera mille fois mieux entendu que n'importe quelle campagne de santé publique", affirme-t-elle.

Comprendre les médecins "libéraux"

Elle veut en outre apaiser le climat avec les médecins "libéraux". "Même si je n'ai pas fait de médecine en ville, je suis avant tout médecin et nous parlons de la même pratique", précise-t-elle au Quotidien du médecin.

Ayant en horreur toute obligation, son objectif est d'éviter l'obligation de tiers payant généralisé. " Je comprends que les professionnels de santé ne sont pas foncièrement hostiles au tiers payant mais considèrent qu'il est techniquement compliqué à mettre en oeuvre. Or, je veux un système gagnant/gagnant." "Si le système fonctionne bien, il n'y aura aucune raison de le rendre obligatoire !"

Enfin, la ministre française de la Santé souhaite faire évoluer la tarification hospitalière "pour encourager une meilleure médecine qui ne soit pas seulement fondée sur l'activité mais sur la qualité et la pertinence des prises en charge et des parcours. Mais c'est compliqué de tarifer au parcours, cela nécessite des décloisonnements."

Elle indique notamment : "Je ne serai pas une ministre des annonces, et n'ai pas envie d'être une ministre normative. Je veux être une ministre de l'action, ce qui ne nécessite pas forcément une loi, encore moins une loi à mon nom ! Les professionnels sont fatigués des textes législatifs. Ma méthode est d'abord de définir des objectifs partagés avec les professionnels, de co-construire les solutions et de m'inscrire dans le temps long."Elle souhaite agir sur les déterminants de santé en amont pour éviter ce glissement dans la précarité estimant que santé et social sont intimement liés. Concernant les vaccins, elle veut agir contre la méfiance qui grandit. Les vaccins de la petite enfance seront rendus obligatoires l'année prochaine (8 vaccins actuellement recommandés en plus des 3 qui sont déjà obligatoires). "Nous devons faire oeuvre de pédagogie et être clairs, transparents et honnêtes sur les effets secondaires des vaccins. Mais il faut les mettre en balance avec les risques encourus à n'être pas vacciné. Que risque-t-on à ne pas s'immuniser dans une population sous-vaccinée contre la rougeole ? Une encéphalite pour 1.500 enfants atteints de rougeole, et un mort pour 3.000 enfants."En cela, un médecin qui informe son patient d'un facteur de risque, de la nécessité de changer son comportement ou de se faire vacciner contre la grippe "sera mille fois mieux entendu que n'importe quelle campagne de santé publique", affirme-t-elle. Elle veut en outre apaiser le climat avec les médecins "libéraux". "Même si je n'ai pas fait de médecine en ville, je suis avant tout médecin et nous parlons de la même pratique", précise-t-elle au Quotidien du médecin. Ayant en horreur toute obligation, son objectif est d'éviter l'obligation de tiers payant généralisé. " Je comprends que les professionnels de santé ne sont pas foncièrement hostiles au tiers payant mais considèrent qu'il est techniquement compliqué à mettre en oeuvre. Or, je veux un système gagnant/gagnant." "Si le système fonctionne bien, il n'y aura aucune raison de le rendre obligatoire !"Enfin, la ministre française de la Santé souhaite faire évoluer la tarification hospitalière "pour encourager une meilleure médecine qui ne soit pas seulement fondée sur l'activité mais sur la qualité et la pertinence des prises en charge et des parcours. Mais c'est compliqué de tarifer au parcours, cela nécessite des décloisonnements."