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Dans le contexte actuel qui met aux prises en France les tenants du mariage homosexuel (improprement appelé 'pour tous') et de l'homoparentalité face à leurs opposants, des chercheurs de l'UCL ont cherché à connaître les motivations, tant de ceux qui expriment de l'agressivité envers les gays/lesbiennes que ceux qui s'opposent à l'homoparentalité de peur que les enfants élevés dans ce cadre n'en souffrent.Deux études parallèles dont l'une a été publiée dans le Journal for the Scientific Study of Religion ont été menées pour répondre à ces questions, en utilisant des groupe-témoins. Dans l'incapacité éthique d'agresser réellement des homosexuels pour mener l'étude, les chercheurs ont donné aux cobayes "de la sauce piquante (sic !) à jeter sur une cible hypothétique en observant la quantité donnée par ces participants en fonction du statut de la cible".Le Pr Vassilis Saroglou et son équipe ont constaté que l'idée que la religion pousse seulement à " haïr le péché " et permet, en même temps, d'aimer ces personnes " dans le péché ", s'avère fausse. L'étude montre au contraire que la religion " pousse à haïr non seulement le péché (la pratique homosexuelle) mais également les pécheurs (les homosexuels) ".Les chercheurs ont constaté de même que seule la moralité conservatrice et rigide prédisait l'opposition à l'homoparentalité. " Aucune des attitudes ou valeurs empathiques sur le rejet de l'homoparentalité n'a été trouvé, y compris parmi ceux qui justifient leur rejet par des arguments du type 'protection des enfants' ", ajoutent les chercheurs.