Les nouveaux médicaments antiviraux sont plus efficaces que les précédents, ont moins d'effets secondaires mais sont très chers: leur prix peut dépasser les 40.000 euros.

Depuis le 1er janvier 2015, le traitement est remboursé pour les patients qui se trouvent dans les phases les plus aiguës de la maladie et souffrent de lésions avancées du foie ou de transplantation hépatique. Ce remboursement sera élargi dès 2017 aux patients en phase 2 et aux groupes à risque, notamment les femmes enceintes et les personnes atteintes du virus du sida.

"Le but est de prévoir le remboursement du traitement pour les patients de la phase 1 en 2019-2020 et pour toutes les personnes contaminées en 2021-2022", indique la porte-parole de la ministre.

Cet objectif entre dans le cadre d'une lutte européenne contre l'épidémie d'hépatite C, précise Els Cleemput. "Nous enregistrerons également les patients, en respectant bien évidemment les normes de vie privée, car il faut mesurer le nombre de patients pour savoir si l'approche fonctionne."

Le KCE (Centre fédéral d'expertise des soins de santé) confirme que "dans notre pays, le remboursement ne concerne que quelques centaines de personnes. Mais étant donné l'efficacité de ces nouveaux médicaments, il a été demandé au KCE d'étudier des pistes pour élargir ce remboursement à d'autres patients moins gravement atteints."

Le KCE a analysé les avantages et inconvénients de plusieurs scénarios : de la situation actuelle (traitement à partir du stade F3) jusqu'au traitement de toute personne porteuse du virus. "Étant donné que la plupart des lésions du foie causées par le virus sont irréversibles, les bénéfices en termes de santé seront plus importants si on traite les patients le plus tôt possible, c'est-à-dire quand il n'y a encore que peu ou pas de lésions."

Pour faire baisser les prix, le KCE propose des offres conjointes entre pays...

Les nouveaux médicaments antiviraux sont plus efficaces que les précédents, ont moins d'effets secondaires mais sont très chers: leur prix peut dépasser les 40.000 euros.Depuis le 1er janvier 2015, le traitement est remboursé pour les patients qui se trouvent dans les phases les plus aiguës de la maladie et souffrent de lésions avancées du foie ou de transplantation hépatique. Ce remboursement sera élargi dès 2017 aux patients en phase 2 et aux groupes à risque, notamment les femmes enceintes et les personnes atteintes du virus du sida."Le but est de prévoir le remboursement du traitement pour les patients de la phase 1 en 2019-2020 et pour toutes les personnes contaminées en 2021-2022", indique la porte-parole de la ministre.Cet objectif entre dans le cadre d'une lutte européenne contre l'épidémie d'hépatite C, précise Els Cleemput. "Nous enregistrerons également les patients, en respectant bien évidemment les normes de vie privée, car il faut mesurer le nombre de patients pour savoir si l'approche fonctionne." Le KCE (Centre fédéral d'expertise des soins de santé) confirme que "dans notre pays, le remboursement ne concerne que quelques centaines de personnes. Mais étant donné l'efficacité de ces nouveaux médicaments, il a été demandé au KCE d'étudier des pistes pour élargir ce remboursement à d'autres patients moins gravement atteints."Le KCE a analysé les avantages et inconvénients de plusieurs scénarios : de la situation actuelle (traitement à partir du stade F3) jusqu'au traitement de toute personne porteuse du virus. "Étant donné que la plupart des lésions du foie causées par le virus sont irréversibles, les bénéfices en termes de santé seront plus importants si on traite les patients le plus tôt possible, c'est-à-dire quand il n'y a encore que peu ou pas de lésions."Pour faire baisser les prix, le KCE propose des offres conjointes entre pays...