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Si les résultats belges sont fidèles à la moyenne européenne, les motivations ne sont pas les mêmes : plus que dans les autres pays d'Europe, c'est l'importance qu'ils accordent à leur travail qui pousse nos compatriotes à aller travailler lorsqu'ils sont malades.En France, les travailleurs sont clairement davantage sous pression : seuls 3% des répondants français déclarent rester systématiquement chez eux lorsqu'ils ne se sentent pas bien. Les habitants de l'Hexagone sont pas moins de 21% à continuer à travailler de peur de perdre leur emploi.Les Suédois, en revanche, ont davantage tendance à ne pas aller travailler lorsqu'ils ne se sentent pas bien : 19% des répondants suédois restent chez eux pour se reposer quand ils sont malades.