Maggie De Block a réagi à la nouvelle décision du Conseil d'État, suspendant ce vendredi les résultats du "filtre Marcourt" pour cinq étudiants liégeois. Elle estime que sa décision d'étendre les quotas de 2020 à 2021 était "solidement fondée. Dans le passé, les quotas de médecins concordaient en effet déjà d'une manière solide et minutieuse aux besoins de soins de santé de la population. Le cadastre médical dynamique et le nouveau modèle de calcul mathématique nous aideront à continuer à affiner ces calculs, mais ces instruments n'étaient pas encore tout à fait prêts lorsque le quota pour 2021 a dû être déterminé. La Commission de planification a donc proposé de prendre le quota de 2020 comme la meilleure approche possible, une opinion que le niveau fédéral a suivie".

La ministre de la Santé publique souligne par ailleurs que l'instauration d'un concours en fin de 1ère bachelier a été décidée par le ministre de l'Enseignement supérieur en Communauté française, Jean-Claude Marcourt (PS).

"La préférence de la ministre De Block allait à un filtre avant le début de la première année - un examen numerus fixus - mais le ministre Marcourt a finalement mis en place un filtre après le premier baccalauréat. Notre ministre s'est interrogée sur la viabilité juridique d'un tel système", rappelle le cabinet dans un communiqué.

Les arrêts du Conseil d'Etat concernant Namur et Liège démontrent "qu'il y a des problèmes importants avec le filtre du côté francophone, un filtre qui est néanmoins nécessaire pour qu'il n'y ait plus un surnombre de médecins diplômés".

Le hic, selon le compromis trouvé entre les deux niveaux de pouvoirs, si le filtre permettait de ne plus avoir un surnombre de médecins à partir du quota pour 2021, le gouvernement fédéral prolongerait l'attribution de numéros Inami supplémentaires "afin que tous les étudiants francophones en médecine en formation puissent commencer leur formation continue".

Or, les arrêts de la haute juridiction remettent en cause l'efficacité du filtre francophone. "Tant que cette incertitude persiste, le Fedéral ne peut pas étendre le système de lissage et donc élaborer une solution pour tous les étudiants en formation", affirme en conséquence la ministre.

Pour trouver une solution rapide, la ministre dit avoir convié Jean-Claude Marcourt pour de nouvelles négociations jeudi prochain.

Maggie De Block a réagi à la nouvelle décision du Conseil d'État, suspendant ce vendredi les résultats du "filtre Marcourt" pour cinq étudiants liégeois. Elle estime que sa décision d'étendre les quotas de 2020 à 2021 était "solidement fondée. Dans le passé, les quotas de médecins concordaient en effet déjà d'une manière solide et minutieuse aux besoins de soins de santé de la population. Le cadastre médical dynamique et le nouveau modèle de calcul mathématique nous aideront à continuer à affiner ces calculs, mais ces instruments n'étaient pas encore tout à fait prêts lorsque le quota pour 2021 a dû être déterminé. La Commission de planification a donc proposé de prendre le quota de 2020 comme la meilleure approche possible, une opinion que le niveau fédéral a suivie".La ministre de la Santé publique souligne par ailleurs que l'instauration d'un concours en fin de 1ère bachelier a été décidée par le ministre de l'Enseignement supérieur en Communauté française, Jean-Claude Marcourt (PS). "La préférence de la ministre De Block allait à un filtre avant le début de la première année - un examen numerus fixus - mais le ministre Marcourt a finalement mis en place un filtre après le premier baccalauréat. Notre ministre s'est interrogée sur la viabilité juridique d'un tel système", rappelle le cabinet dans un communiqué. Les arrêts du Conseil d'Etat concernant Namur et Liège démontrent "qu'il y a des problèmes importants avec le filtre du côté francophone, un filtre qui est néanmoins nécessaire pour qu'il n'y ait plus un surnombre de médecins diplômés".Le hic, selon le compromis trouvé entre les deux niveaux de pouvoirs, si le filtre permettait de ne plus avoir un surnombre de médecins à partir du quota pour 2021, le gouvernement fédéral prolongerait l'attribution de numéros Inami supplémentaires "afin que tous les étudiants francophones en médecine en formation puissent commencer leur formation continue".Or, les arrêts de la haute juridiction remettent en cause l'efficacité du filtre francophone. "Tant que cette incertitude persiste, le Fedéral ne peut pas étendre le système de lissage et donc élaborer une solution pour tous les étudiants en formation", affirme en conséquence la ministre.Pour trouver une solution rapide, la ministre dit avoir convié Jean-Claude Marcourt pour de nouvelles négociations jeudi prochain.