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Ces tests, qui seront organisés le 3 juillet et le 2 septembre prochains, coûteront 30 euros aux candidats et devront faire l'objet d'une inscription avant le 28 mai pour la première session, et le 23 août pour la seconde.Pour la FEF, ces modalités empêcheront une partie des candidats de pouvoir présenter l'épreuve, notamment ceux contraints de travailler durant les vacances, ceux qui auront des examens de passage en secondaire et qui ne sauront donc pas avant le 23 août s'ils pourront accéder au supérieur.La durée des tests, soit une journée complète, est également mise en cause par l'organisation estudiantine."Le Ministre Marcourt considère que cette nouvelle mesure va permettre de diminuer le taux d'échec. Peut-être. Mais essentiellement grâce au fait que moins d'étudiants parviendront à s'inscrire. Malheureusement, ces derniers seront majoritairement ceux qui ont le moins l'accès à l'information, ceux qui ne viennent pas d'écoles qui préparent à faire des études supérieures", note la FEF pour qui ces tests, organisés sous forme de choix multiples, n'évalueront pas "les qualités humaines" des candidats."Par cette mesure, et à 365 jours des élections, notre ministre et son parti reculent dans la quête d'une démocratisation réelle de l'enseignement et le développement de soins de santé de qualité et accessible à tous. En effet, une telle mesure qui aura pour premier impact une diminution du nombre d'étudiants en première année, est irrationnelle dans un contexte où une pénurie criante de médecins sévit des deux côtés de la frontière linguistique", conclut le communiqué.