Dans un communiqué long de six pages, la FNIB déverse sa colère, scandalisée que les prestataires infirmiers ne soient pas concertés alors qu'ils sont au front au quotidien. La Fédération vise en particulier Sciensano, l'Institut scientifique de santé publique.

La Fédération relate que les infirmières à domicile ont dû élaborer elles-mêmes leurs recommandations, reprises ensuite par Sciensano, qui les a modifiées par la suite, "sans avertir". "Ces modifications de procédures créent maintenant la confusion parce qu'elles n'obligent pas le port d'un masque adapté lors des soins à domicile auprès de patients non contaminés", dénonce la FNIB. Elle relève que les patients à domicile ne sont pas dépistés. "Sciensano a modifié les recommandations et procédures, non pour des raisons scientifiques (ce qu'ils prétendent), mais pour des raisons économiques de rationalisation ou manque de matériel adéquat pour ce personnel", dénonce dans le communiqué Yves Mengal, vice-président de la FNIB.

Il souligne que deux éléments étaient "indispensables depuis le début": un dépistage systématique et la disponibilité de protections efficaces. Ceux-ci "ont fait et font toujours défaut".

Le fait qu'aucun représentant du secteur infirmier ne soit intégré dans la stratégie de déconfinement est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les infirmières "sont au feu tous les jours (et) bientôt la plupart seront contaminées et ne pourront plus soigner les autres", s'exclame M. Mengal. Il serait prévu, dans ce cas, que les soins soient prodigués par du personnel non soignant, selon le vice-président de la FNIB. "C'est du délire irresponsable", estime-t-il.

"Les responsables et décideurs devront assumer les conséquences et surtout devront rendre des comptes devant pareille incompétence et incurie", prévient-il.

Dans un communiqué long de six pages, la FNIB déverse sa colère, scandalisée que les prestataires infirmiers ne soient pas concertés alors qu'ils sont au front au quotidien. La Fédération vise en particulier Sciensano, l'Institut scientifique de santé publique. La Fédération relate que les infirmières à domicile ont dû élaborer elles-mêmes leurs recommandations, reprises ensuite par Sciensano, qui les a modifiées par la suite, "sans avertir". "Ces modifications de procédures créent maintenant la confusion parce qu'elles n'obligent pas le port d'un masque adapté lors des soins à domicile auprès de patients non contaminés", dénonce la FNIB. Elle relève que les patients à domicile ne sont pas dépistés. "Sciensano a modifié les recommandations et procédures, non pour des raisons scientifiques (ce qu'ils prétendent), mais pour des raisons économiques de rationalisation ou manque de matériel adéquat pour ce personnel", dénonce dans le communiqué Yves Mengal, vice-président de la FNIB. Il souligne que deux éléments étaient "indispensables depuis le début": un dépistage systématique et la disponibilité de protections efficaces. Ceux-ci "ont fait et font toujours défaut".Le fait qu'aucun représentant du secteur infirmier ne soit intégré dans la stratégie de déconfinement est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les infirmières "sont au feu tous les jours (et) bientôt la plupart seront contaminées et ne pourront plus soigner les autres", s'exclame M. Mengal. Il serait prévu, dans ce cas, que les soins soient prodigués par du personnel non soignant, selon le vice-président de la FNIB. "C'est du délire irresponsable", estime-t-il."Les responsables et décideurs devront assumer les conséquences et surtout devront rendre des comptes devant pareille incompétence et incurie", prévient-il.