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Le nombre d'interventions remboursées par l'Inami est passé de 19.853 en 2006 à 25.286 en 2011, soit une hausse de 21 pc. Depuis 25 ans, environ un garçon sur trois né en Belgique serait circoncis, mais aucune statistique officielle ne permet de distinguer les circoncisions effectuées pour raisons médicales, personnelles ou rituelles. L'Inami n'impose en effet pas au médecin de spécifier les modalités de cette circoncision.Selon les informations recueillies par le quotidien auprès de plusieurs hôpitaux wallons et bruxellois, une grande majorité de ces interventions (de 80 à 90 pc des cas) répondent à un impératif culturel et/ou religieux.Du côté de la ministre de la Santé, on indique que le soucis principal est que ces circoncisions "se fassent dans les meilleures conditions d'hygiène. Le fait qu'elles soient pratiquées par un médecin est en soi une garantie optimale". Pas question donc de remettre en cause la circoncision rituelle ni même son remboursement par l'Inami.Les médecins, s'ils préfèrent que ces actes soient réalisés en hôpital, rappellent toutefois qu'il ne s'agit pas "d'une chirurgie vitale" et qu'"aucun acte chirurgical n'est anodin".