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Fin 2018, le Comité de l'assurance de l'Inami avait décidé de soumettre aux hôpitaux une convention pour améliorer l'organisation des soins chirurgicaux aux patients atteints d'un cancer rare ou complexe. Cette décision tient compte des recommandations du centre d'expertise des soins de santé (KCE) et des orientations de la ministre de la Santé Maggie De Block, qui veut regrouper les traitements chirurgicaux complexes liés au cancer dans des pôles ayant prouvé leurs compétences en la matière. Les hôpitaux avaient jusqu'au 31 mars pour faire une demande d'adhésion à la convention. Ils devaient démontrer qu'ils remplissaient les critères de qualité requis et chiffrer le nombre d'interventions qu'ils sont en mesure de réaliser. Sur les 14 demandes déposées, dix ont été retenues. Le choix a été posé en tenant également compte de la répartition géographique, avait souligné l'Inami. Depuis le 1er juillet 2019, seuls les hôpitaux qui pratiquent au moins 20 opérations par an peuvent proposer des interventions chirurgicales dans le cadre d'un cancer de l'oesophage. Selon une étude menée par la Fondation Registre du Cancer, les chances de survie en cas de cancer de l'oesophage sont en effet nettement plus élevées dans les hôpitaux qui pratiquent au moins 20 opérations par an.