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D'une part, le surplus historique des médecins en Fédération Wallonie-Bruxelles est abrogé étant donné que la commission de planification de l'offre médicale tient compte, dans son modèle de calcul, des surplus et de la situation actuelle sur le terrain. L'option d'une réduction accélérée du déficit accumulé historiquement en Communauté flamande, par arrêté royal délibéré en Conseil des ministres, est en revanche conservée.D'autre part, une garantie est prévue pour la cohorte actuelle d'étudiants en médecine et en dentisterie, à savoir ceux qui ont commencé leurs études de base au plus tard au cours de l'année académique 2022-2023, afin qu'ils aient accès à la formation de spécialisation jusqu'en 2028 pour les médecins et jusqu'en 2027 pour les dentistes, avec le numéro Inami qui s'y rapporte.La ministre de l'Enseignement supérieur de la Fédération W-B, Valérie Glatigny, a salué le vote. "Il s'agit là d'une excellente nouvelle pour les étudiants en médecine et dentisterie, et pour les patients francophones. Cet accord donne aux étudiants la certitude de pouvoir exercer leur métier après leur formation, et permettra de disposer, à l'échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d'une offre médicale correspondant aux besoins de terrain. Le travail des entités compétentes - Régions et pouvoirs locaux - devra se poursuivre afin de répartir efficacement ces futurs praticiens sur l'ensemble du territoire francophone", a souligné la ministre dans un communiqué.L'accord a permis à la Fédération Wallonie-Bruxelles de passer de 505 numéros Inami à 744 pour les étudiants qui seront diplômés en 2028. Et à 929 pour 2029. Soit plus de 400 médecins de plus en 2029 que ce qui était prévu initialement.Le texte marque la fin (provisoire) d'une saga qui a commencé il y a un quart de siècle à la suite d'un accord conclu entre le gouvernement de la Fédération et le gouvernement fédéral. Cet accord repose sur l'instauration d'un concours d'entrée du côté francophone qui se déroulera le 25 août.Du côté francophone, dans l'opposition, les Engagés, le PTB et DéFI, avec des accents divers, ont une nouvelle fois dénoncé des dispositions qui ne tiendraient pas compte de la pénurie de médecins à Bruxelles et en Wallonie.D'après BELGA