Le ministre ainsi que le Premier ministre Alexander De Croo ont adressé cette demande à la task-force. Une conférence interministérielle de la Santé se réunira mercredi matin -la campagne de vaccination implique en effet les Régions- et, jeudi, la task-force se réunira en vue d'ajuster son "plan d'attaque". Vendredi, ce plan sera présenté devant la commission de la Santé de la Chambre.

Après un "démarrage prudent", la campagne doit s'accélérer, a reconnu M. Vandenbroucke pour qui aucun des vaccins actuellement disponibles ne peut rester inutilisé.

Des critiques se font entendre depuis quelques jours sur l'organisation de la campagne. Selon plusieurs députés de l'opposition, la Belgique a pris du retard si on la compare avec d'autres pays européens, en particulier l'Allemagne.

Lundi, le "Soir" a publié la lettre adressée par un collectif de médecins au ministre dans laquelle ils lui demandent de vacciner en priorité le personnel soignant. Vu le nombre limité de vaccins disponibles pour le moment, des choix ont dû être faits et la campagne a commencé par les maisons de repos et le personnel soignant qui y travaille.

Vaccination: l'opposition réclame les explications de Vandenbroucke ce mardi, en vain

Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, ne s'expliquera pas ce mardi en commission de la Chambre sur le début de la campagne de vaccination contre la covid-19 et les questions qu'elle suscite. L'opposition a demandé une modification de l'ordre du jour de la commission de la Santé mais la majorité l'a rejetée.

Une série de questions sont adressées mardi après-midi au ministre mais elles ne portent pas sur la crise du coronavirus, thème pourtant quasiment hebdomadaire de cette commission. Plusieurs députés auraient voulu interroger le ministre sur la campagne de vaccination qui commence dans les maisons de repos, notamment sur le délai de mise en oeuvre de l'opération comparé à d'autres pays ou les choix des premiers bénéficiaires du vaccin. Dans un courrier adressé au ministre, un collectif de médecins estime que les soignants doivent recevoir la priorité car ils sont en première ligne de la pandémie.

M. Vandenbroucke est prêt à mener un débat sur cette question encore cette semaine mais dans un cadre organisé, avec les responsables de la taskforce en charge de la vaccination, vu la grande sensibilité du sujet, a expliqué une députée de son parti, Karin Jiroflée (sp.a), qui a rappelé les "fake news" circulant sur les réseaux sociaux.

L'opposition a voulu requérir le ministre, en vain. "Je veux poser des questions sur la responsabilité du ministre Vandenbroucke. Il nous a promis que cette campagne de vaccination allait démarrer sur les chapeaux de roue, qu'on serait prêt le 5 janvier et qu'on pouvait l'en tenir responsable. Aujourd'hui, il refuse de venir en parler au parlement", s'est insurgée Sofie Merckx (PTB).

La N-VA et le Vlaams Belang voulaient également entendre le ministre. "Aujourd'hui, nous devons absolument débattre de tout ce qui ne va pas", a souligné Kathleen Depoorter (N-VA).

Le point sera sans doute évoqué une nouvelle fois à 14h au début de la séance des questions au ministre.

Le ministre ainsi que le Premier ministre Alexander De Croo ont adressé cette demande à la task-force. Une conférence interministérielle de la Santé se réunira mercredi matin -la campagne de vaccination implique en effet les Régions- et, jeudi, la task-force se réunira en vue d'ajuster son "plan d'attaque". Vendredi, ce plan sera présenté devant la commission de la Santé de la Chambre. Après un "démarrage prudent", la campagne doit s'accélérer, a reconnu M. Vandenbroucke pour qui aucun des vaccins actuellement disponibles ne peut rester inutilisé. Des critiques se font entendre depuis quelques jours sur l'organisation de la campagne. Selon plusieurs députés de l'opposition, la Belgique a pris du retard si on la compare avec d'autres pays européens, en particulier l'Allemagne. Lundi, le "Soir" a publié la lettre adressée par un collectif de médecins au ministre dans laquelle ils lui demandent de vacciner en priorité le personnel soignant. Vu le nombre limité de vaccins disponibles pour le moment, des choix ont dû être faits et la campagne a commencé par les maisons de repos et le personnel soignant qui y travaille.