Les résultats de cette étude montrent que la Wallonie aura besoin de 42.000 travailleurs supplémentaires dans le secteur des soins de santé d'ici 2040. Il en faudra 74.000 de plus en Flandre et 8.200 à Bruxelles. Les travailleurs nécessaires seront principalement des profils médicaux et paramédicaux ainsi que du personnel infirmier, de soins et d'assistance.

Médecine à deux vitesses

"Si nous ne trouvons pas ces bras supplémentaires, nous risquons un douloureux infarctus des soins : une situation où le système de soins s'effondre et où nous ne pouvons plus nous occuper de tout le monde", a expliqué M. Albrecht. "Si les pouvoirs publics ne peuvent plus offrir les soins nécessaires, des initiatives privées prendront en partie le relais. Cela fera grimper les prix et risque de créer une société à deux vitesses."

Pour éviter une telle situation, l'étude préconise notamment des politiques de prévention plus strictes afin d'enrayer la progression des maladies chroniques, un réexamen du rapport coût-efficacité des traitements ou encore de s'attaquer au lien entre les problèmes médicaux et sociaux, l'accès à un logement de qualité, par exemple.

Les résultats de cette étude montrent que la Wallonie aura besoin de 42.000 travailleurs supplémentaires dans le secteur des soins de santé d'ici 2040. Il en faudra 74.000 de plus en Flandre et 8.200 à Bruxelles. Les travailleurs nécessaires seront principalement des profils médicaux et paramédicaux ainsi que du personnel infirmier, de soins et d'assistance."Si nous ne trouvons pas ces bras supplémentaires, nous risquons un douloureux infarctus des soins : une situation où le système de soins s'effondre et où nous ne pouvons plus nous occuper de tout le monde", a expliqué M. Albrecht. "Si les pouvoirs publics ne peuvent plus offrir les soins nécessaires, des initiatives privées prendront en partie le relais. Cela fera grimper les prix et risque de créer une société à deux vitesses."Pour éviter une telle situation, l'étude préconise notamment des politiques de prévention plus strictes afin d'enrayer la progression des maladies chroniques, un réexamen du rapport coût-efficacité des traitements ou encore de s'attaquer au lien entre les problèmes médicaux et sociaux, l'accès à un logement de qualité, par exemple.