En Belgique, le nombre de victimes d'erreurs médicales et d'incidents hospitaliers est plus élevé que celui des morts sur la route. Un organisme national pourrait aider à adapter la législation et à prévenir certaines fautes.

"Il y a 30 ou 40 ans, les erreurs médicales étaient parfois camouflées. On craignait que signaler une erreur serait vu par les assureurs comme une reconnaissance de culpabilité", explique Michel Deneyer, .

Dispensé de sanction

La proposition du docteur Bafort stipule que le médecin ou infirmier signalant quelque chose soit dispensé de sanction par la direction de l'hôpital. Une disposition qu'approuve aussi Michel Deneyer, "mais cela ne doit pas signifier avoir carte blanche. Les médecins doivent agir en bon père de famille."

Un point d'enregistrement national permettrait de collecter toutes les données et d'envisager des directives si nécessaire. "Les initiatives locales auprès de cercles médicaux ou dans les hôpitaux pourraient aussi être prises en compte", ajoute Michel Deneyer. Ce dernier estime qu'il y a une demande pour plus de transparence. Le nouveau code de déontologie concocté l'an dernier en traduit d'ailleurs la réalité. "Un médecin doit se montrer ouvert à une discussion honnête avec son patient en cas d'incident ou d'événement malheureux", peut-on y lire.

En Belgique, le nombre de victimes d'erreurs médicales et d'incidents hospitaliers est plus élevé que celui des morts sur la route. Un organisme national pourrait aider à adapter la législation et à prévenir certaines fautes."Il y a 30 ou 40 ans, les erreurs médicales étaient parfois camouflées. On craignait que signaler une erreur serait vu par les assureurs comme une reconnaissance de culpabilité", explique Michel Deneyer, . La proposition du docteur Bafort stipule que le médecin ou infirmier signalant quelque chose soit dispensé de sanction par la direction de l'hôpital. Une disposition qu'approuve aussi Michel Deneyer, "mais cela ne doit pas signifier avoir carte blanche. Les médecins doivent agir en bon père de famille."Un point d'enregistrement national permettrait de collecter toutes les données et d'envisager des directives si nécessaire. "Les initiatives locales auprès de cercles médicaux ou dans les hôpitaux pourraient aussi être prises en compte", ajoute Michel Deneyer. Ce dernier estime qu'il y a une demande pour plus de transparence. Le nouveau code de déontologie concocté l'an dernier en traduit d'ailleurs la réalité. "Un médecin doit se montrer ouvert à une discussion honnête avec son patient en cas d'incident ou d'événement malheureux", peut-on y lire.