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L'ONE a constaté pour la première fois en 2009 que plus de 1% des enfants n'ont reçu aucune vaccination, bien que fréquentant régulièrement l'office. Dans ces cas, l'ONE estime qu'il s'agit d'"un choix délibéré des parents de ne pas vacciner". Il rappelle cependant que de "récentes épidémies de rougeoles en Europe et l'apparition de décès secondaires à la coqueluche nous montrent que nous devons rester particulièrement attentifs" à l'évolution de cette tendance à la non-vaccination. L'ONE considère en effet qu'en-dessous de 95% de vaccination, il existe un "risque d'épidémie" pour les maladies citées ci-dessus. "On voit émerger un courant contre la vaccination. Pourtant, il faut la préserver. Les gens ne mesurent plus les effets de certaines maladies comme la coqueluche ou la polio, tout simplement parce qu'ils ne les côtoient plus grâce justement à la vaccination", a expliqué le docteur Marie-Christine Mauroy, au cours d'une conférence de presse de l'ONE.