"C'est un jour historique", a affirmé à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le vaccin est "sûr" et réduit de 30% les cas graves, a-t-il ajouté. Il pourra être utilisé dès 5 mois avec quatre doses dans les régions à propagation moyenne ou élevée de la pathologie, surtout en Afrique.

Résultat de plus de 30 ans de recherche, le vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l'ONG Path. "La Belgique, où se trouve le siège mondial de GSK Vaccines, joue un rôle particulièrement important car le vaccin a été recherché, développé et est produit, emballé et expédié depuis notre pays. De plus, la technologie des adjuvants, utilisée dans le vaccin pour stimuler la réponse immunitaire, est une découverte belge développée par GSK à Rixensart", avance la filiale belge de GSK mercredi soir.

Le groupe pharmaceutique s'est engagé à fournir jusqu'à 15 millions de doses par an jusqu'en 2028, conformément aux recommandations et au financement pour une utilisation plus large.

Le directeur général a salué une avancée "pour la science, pour la santé des enfants et pour le contrôle de la malaria". Pour autant, comme pour la pandémie de coronavirus, le vaccin ne constitue pas à lui seul la solution. Les autres instruments devront être maintenus.

"C'est un moment très excitant" dans la lutte contre la malaria, a affirmé le directeur du programme mondial contre la malaria à l'OMS, Pedro Alonso. Près de 2,3 millions de doses ont été administrées depuis deux ans dans les trois pays africains (le Ghana, le Kenya et le Malawi) et plus de 800.000 enfants ont reçu au moins une d'entre elles. Le vaccin empêche quatre cas sur dix auprès des moins de deux ans.

"Il est possible" de mener une large immunisation, selon la directrice du département de la vaccination à l'OMS. Mais il faudra des investissements importants qui pourraient être lancés par l'Alliance mondiale de la vaccination (GAVI), établie à Genève.

L'acceptation par les populations a été importante, selon une responsable de l'organisation. La demande sera probablement forte en cas de validation, selon M. Alonso. Au total, plus de 400.000 personnes décèdent chaque année de la malaria, dont plus de 250.000 sont en Afrique et ont moins de 5 ans. L'OMS estime que d'autres vaccins contre la malaria dépasseront à l'avenir l'impact de celui qui a été testé dans les trois pays.

Belga

"C'est un jour historique", a affirmé à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le vaccin est "sûr" et réduit de 30% les cas graves, a-t-il ajouté. Il pourra être utilisé dès 5 mois avec quatre doses dans les régions à propagation moyenne ou élevée de la pathologie, surtout en Afrique. Résultat de plus de 30 ans de recherche, le vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l'ONG Path. "La Belgique, où se trouve le siège mondial de GSK Vaccines, joue un rôle particulièrement important car le vaccin a été recherché, développé et est produit, emballé et expédié depuis notre pays. De plus, la technologie des adjuvants, utilisée dans le vaccin pour stimuler la réponse immunitaire, est une découverte belge développée par GSK à Rixensart", avance la filiale belge de GSK mercredi soir. Le groupe pharmaceutique s'est engagé à fournir jusqu'à 15 millions de doses par an jusqu'en 2028, conformément aux recommandations et au financement pour une utilisation plus large. Le directeur général a salué une avancée "pour la science, pour la santé des enfants et pour le contrôle de la malaria". Pour autant, comme pour la pandémie de coronavirus, le vaccin ne constitue pas à lui seul la solution. Les autres instruments devront être maintenus. "C'est un moment très excitant" dans la lutte contre la malaria, a affirmé le directeur du programme mondial contre la malaria à l'OMS, Pedro Alonso. Près de 2,3 millions de doses ont été administrées depuis deux ans dans les trois pays africains (le Ghana, le Kenya et le Malawi) et plus de 800.000 enfants ont reçu au moins une d'entre elles. Le vaccin empêche quatre cas sur dix auprès des moins de deux ans. "Il est possible" de mener une large immunisation, selon la directrice du département de la vaccination à l'OMS. Mais il faudra des investissements importants qui pourraient être lancés par l'Alliance mondiale de la vaccination (GAVI), établie à Genève. L'acceptation par les populations a été importante, selon une responsable de l'organisation. La demande sera probablement forte en cas de validation, selon M. Alonso. Au total, plus de 400.000 personnes décèdent chaque année de la malaria, dont plus de 250.000 sont en Afrique et ont moins de 5 ans. L'OMS estime que d'autres vaccins contre la malaria dépasseront à l'avenir l'impact de celui qui a été testé dans les trois pays.Belga