Ce vendredi 12 mai sera célébrée la journée internationale de l'infirmier(e).Santhea souhaite profiter de cette occasion pour saluer la qualité du travail fourni par les infirmiers et infirmières, tous les jours dans les hôpitaux et autres institutions de soins en Belgique.

Malgré une charge de travail toujours plus éprouvante (liée notamment à un des taux d'encadrement par patient des plus faibles des pays occidentaux), ces personnels parviennent jour après jour à confirmer que notre système de santé est un des plus performant du monde (le 4ème meilleur en Europe selon l'Indice de santé publié par le Health Consumer Powehouse).

Néanmoins, aujourd'hui, santhea craint que ces bonnes performances soient remises en cause par les politiques menées par l'actuel Gouvernement, imposant des économies drastiques dans les soins de santé et des réformes irréfléchies et non-concertées dans l'organisation des soins hospitaliers.

En 3 ans, ce gouvernement a déjà asséné quelques 500 millions d'euros d'économies aux hôpitaux, ce qui laisse peser une menace sur plus de 8.000 emplois.

L'indispensable réforme du paysage hospitalier doit être construite sur base d'un large consensus émanant du terrain lui-même et non imposée selon des critères technocratiques et doit être un préalable à la réforme du financement. Vouloir imposer les deux en même temps est un non-sens.

Les hôpitaux sont non seulement un pilier essentiel de l'organisation des soins de santé dans notre pays, mais ils sont aussi un vecteur économique important, avec plus de 100.000 emplois salariés directs.

En 3 ans, ce Gouvernement a déjà asséné quelques 500 millions d'euros d'économies aux hôpitaux, ce qui laisse peser une menace sur plus de 8.000 emplois.

Comment les hôpitaux pourront-ils encore demain assurer leurs missions et garantir la qualité des soins dans ces conditions ?

La réforme demandée au secteur est ambitieuse et ne pourra être réussie que si les hôpitaux bénéficient d'un cadre budgétaire stable. Les hôpitaux ne peuvent pas en même temps se réformer et se battre pour leur pérennité financière.

Santhea demande donc que cessent les économies abruptes imposées aux hôpitaux, qu'on leur permette de mener à bien les réformes souhaitées dans un cadre juridique clair et stable et qu'une vision à long terme de notre politique de santé soit élaborée, en réelle concertation avec les acteurs de terrain.

Ce vendredi 12 mai sera célébrée la journée internationale de l'infirmier(e).Santhea souhaite profiter de cette occasion pour saluer la qualité du travail fourni par les infirmiers et infirmières, tous les jours dans les hôpitaux et autres institutions de soins en Belgique.Malgré une charge de travail toujours plus éprouvante (liée notamment à un des taux d'encadrement par patient des plus faibles des pays occidentaux), ces personnels parviennent jour après jour à confirmer que notre système de santé est un des plus performant du monde (le 4ème meilleur en Europe selon l'Indice de santé publié par le Health Consumer Powehouse).Néanmoins, aujourd'hui, santhea craint que ces bonnes performances soient remises en cause par les politiques menées par l'actuel Gouvernement, imposant des économies drastiques dans les soins de santé et des réformes irréfléchies et non-concertées dans l'organisation des soins hospitaliers.L'indispensable réforme du paysage hospitalier doit être construite sur base d'un large consensus émanant du terrain lui-même et non imposée selon des critères technocratiques et doit être un préalable à la réforme du financement. Vouloir imposer les deux en même temps est un non-sens.Les hôpitaux sont non seulement un pilier essentiel de l'organisation des soins de santé dans notre pays, mais ils sont aussi un vecteur économique important, avec plus de 100.000 emplois salariés directs.En 3 ans, ce Gouvernement a déjà asséné quelques 500 millions d'euros d'économies aux hôpitaux, ce qui laisse peser une menace sur plus de 8.000 emplois.Comment les hôpitaux pourront-ils encore demain assurer leurs missions et garantir la qualité des soins dans ces conditions ?La réforme demandée au secteur est ambitieuse et ne pourra être réussie que si les hôpitaux bénéficient d'un cadre budgétaire stable. Les hôpitaux ne peuvent pas en même temps se réformer et se battre pour leur pérennité financière.Santhea demande donc que cessent les économies abruptes imposées aux hôpitaux, qu'on leur permette de mener à bien les réformes souhaitées dans un cadre juridique clair et stable et qu'une vision à long terme de notre politique de santé soit élaborée, en réelle concertation avec les acteurs de terrain.