Face au Covid-19, l'Inami a créé des prestations pour consultations téléphoniques afin de permettre aux médecins de trier et orienter les patients potentiellement infectés et assurer la continuité des soins. D'autres prestations à distance se sont ensuite ajoutées.

Plus de 3 millions d'avis rien que pour la continuité des soins

Au cours de la 1ère phase de la crise, entre le 14 mars et la fin mai, patients et médecins ont très souvent utilisé cette possibilité de contact téléphonique :

18.906 médecins ont donné environ trois millions d'avis téléphoniques dans le but d'assurer la continuité des soins (par exemple, dans le cas de maladies chroniques) ;

10.720 médecins ont donné environ 650.000 avis téléphoniques dans le but de " trier " des patients éventuellement infectés par le Covid-19 ;

Les postes de garde ont enregistré environs 28.700 avis téléphoniques dans ce même but de " trier " les patients potentiellement infectés.

Des chiffres que l'Inami juge encore sous-estimés.

Avis médicaux par téléphone entre le 14 mars et le 31 mai 2020

Objectif

Nombre d'avis téléphoniques

Coût pour l'assurance soins de santé (en euros)

Continuité des soins (101135)

3.028.501

60.557.575

Tri des patients potentiellement infectés (101990)

656.119

13.119.905

Tri des patients potentiellement infectés via postes de garde (101835)

28.729

574.420

Avis médicaux par téléphone entre le 14 mars et le 29 mai 2020 - Par région

Objectif

Bruxelles

Wallonie

Flandre

Continuité des soins (101135)

216.059

1.128.898

1.404.881

Tri des patients potentiellement infectés (101990)

41.795

195.825

319.946

Tri des patients potentiellement infectés via postes de garde (101835)

1.572

3.309

20.613

Soins à distance après la crise du Covid-19

L'Inami se penche depuis longtemps sur la possibilité de rembourser les consultations à distance. La pandémie a permis à l'institut de " tirer des leçons en termes de sécurité et de convivialité de diverses plateformes, d'expériences vécues par les citoyens et les médecins afin de poursuivre ce modus operandi, et permettant aussi de cerner dans quelles circonstances et sous quelles conditions ces consultations devraient de préférence avoir lieu ".

Le KCE a récemment publié un rapport sur la consultation vidéo (en ligne ici). Début juillet, l'Inami a lancé avec les mutualités une enquête auprès des citoyens qui ont participé à une consultation à distance avec un dispensateur de soins au cours des derniers mois.

Ces deux études permettront à l'Inami d'organiser une concertation dans les prochaines semaines avec tous les partenaires concernés pour évaluer si une réglementation durable peut voir le jour pour ces consultations à distance.

" Dans cette perspective, nous devons prêter attention aux groupes cibles de patients et de dispensateurs de soins pour lesquels les consultations à distance s'avèrent les plus utiles ", note à ce propos l'Inami. " Nous devons aussi prendre en considération le cadre juridique et déontologique, les tarifs, la part à charge du patient, l'accessibilité et le respect de la vie privée des patients, et les possibilités de partager électroniquement des données dans les dossiers des patients. Notre objectif est de fournir la meilleure garantie de qualité possible pour les prestations de soins à distance. "

Face au Covid-19, l'Inami a créé des prestations pour consultations téléphoniques afin de permettre aux médecins de trier et orienter les patients potentiellement infectés et assurer la continuité des soins. D'autres prestations à distance se sont ensuite ajoutées.Au cours de la 1ère phase de la crise, entre le 14 mars et la fin mai, patients et médecins ont très souvent utilisé cette possibilité de contact téléphonique :18.906 médecins ont donné environ trois millions d'avis téléphoniques dans le but d'assurer la continuité des soins (par exemple, dans le cas de maladies chroniques) ;10.720 médecins ont donné environ 650.000 avis téléphoniques dans le but de " trier " des patients éventuellement infectés par le Covid-19 ;Les postes de garde ont enregistré environs 28.700 avis téléphoniques dans ce même but de " trier " les patients potentiellement infectés. Des chiffres que l'Inami juge encore sous-estimés. L'Inami se penche depuis longtemps sur la possibilité de rembourser les consultations à distance. La pandémie a permis à l'institut de " tirer des leçons en termes de sécurité et de convivialité de diverses plateformes, d'expériences vécues par les citoyens et les médecins afin de poursuivre ce modus operandi, et permettant aussi de cerner dans quelles circonstances et sous quelles conditions ces consultations devraient de préférence avoir lieu ".Le KCE a récemment publié un rapport sur la consultation vidéo (en ligne ici). Début juillet, l'Inami a lancé avec les mutualités une enquête auprès des citoyens qui ont participé à une consultation à distance avec un dispensateur de soins au cours des derniers mois.Ces deux études permettront à l'Inami d'organiser une concertation dans les prochaines semaines avec tous les partenaires concernés pour évaluer si une réglementation durable peut voir le jour pour ces consultations à distance." Dans cette perspective, nous devons prêter attention aux groupes cibles de patients et de dispensateurs de soins pour lesquels les consultations à distance s'avèrent les plus utiles ", note à ce propos l'Inami. " Nous devons aussi prendre en considération le cadre juridique et déontologique, les tarifs, la part à charge du patient, l'accessibilité et le respect de la vie privée des patients, et les possibilités de partager électroniquement des données dans les dossiers des patients. Notre objectif est de fournir la meilleure garantie de qualité possible pour les prestations de soins à distance. "