Qu'est-ce que l' "ETS", tout d'abord ? Après son AMM, tout nouveau médicament est soumis à une "évaluation des technologies de la santé" (ETS) pour déterminer sa valeur thérapeutique (ou pas). La réponse détermine notamment le processus de remboursement. Jusqu'à présent, chaque État membre faisait ses propres ETS... alors que chacun utilise les mêmes données.

Le nouveau consortium - premier " guichet unique " au monde des médicaments - évaluera conjointement les molécules qui débarquent sur le marché, grâce à un nouveau cadre juridique entré en vigueur ce mois-ci. L'un des avantages, non négligeable, est que ces rapports conjoints permettront une meilleure collaboration, dans les négociations de prix notamment. De son côté, l'industrie ne devra plus introduire qu'une seule demande au lieu de 27.

L'Inami comme chef d'orchestre

L'Inami sera le partenaire coordinateur au sein d'un consortium de 34 agences ETS, représentant 19 États membres. Les rapports d'évaluations seront utilisables par l'ensemble des 27.

"Cette collaboration, financée par la Commission européenne, vise à partager la charge de travail, à garantir la transparence de l'information et l'égalité d'accès à de nouveaux médicaments partout dans l'UE, à l'instar des collaborations régionales telles que l'initiative BeNeLuxA", explique l'Inami dans un communiqué.

Pour Pedro Facon, administrateur général adjoint de l'Inami, "la Belgique et l'Inami assument par tradition un rôle de leader dans la collaboration européenne et internationale en matière de politiques de santé, et certainement dans le domaine des médicaments. Songeons simplement aux précédentes initiatives telles que BeNeLuxA ou la Critical Medicines Alliance. Nous sommes ravis de jouer un rôle clé au sein d'un consortium de pays européens pour garantir une mise en oeuvre efficace et efficiente du règlement ETS."

"Plus de poids" pour négocier

" C'est un parfait exemple de coopération européenne qui rend les États membres plus forts : une évaluation commune des nouveaux médicaments rend l'évaluation meilleure, moins chère et nous donne plus de poids dans les négociations", explique pour sa part le ministre Vandenbroucke, cité par l'Inami. "Je suis convaincu que cela contribuera également à améliorer notre prise de décision en matière de prix et de remboursement des médicaments, ce qui est essentiel pour garantir à la fois l'accessibilité à long terme à de nouveaux médicaments et un budget durable. "

Qu'est-ce que l' "ETS", tout d'abord ? Après son AMM, tout nouveau médicament est soumis à une "évaluation des technologies de la santé" (ETS) pour déterminer sa valeur thérapeutique (ou pas). La réponse détermine notamment le processus de remboursement. Jusqu'à présent, chaque État membre faisait ses propres ETS... alors que chacun utilise les mêmes données.Le nouveau consortium - premier " guichet unique " au monde des médicaments - évaluera conjointement les molécules qui débarquent sur le marché, grâce à un nouveau cadre juridique entré en vigueur ce mois-ci. L'un des avantages, non négligeable, est que ces rapports conjoints permettront une meilleure collaboration, dans les négociations de prix notamment. De son côté, l'industrie ne devra plus introduire qu'une seule demande au lieu de 27.L'Inami sera le partenaire coordinateur au sein d'un consortium de 34 agences ETS, représentant 19 États membres. Les rapports d'évaluations seront utilisables par l'ensemble des 27. "Cette collaboration, financée par la Commission européenne, vise à partager la charge de travail, à garantir la transparence de l'information et l'égalité d'accès à de nouveaux médicaments partout dans l'UE, à l'instar des collaborations régionales telles que l'initiative BeNeLuxA", explique l'Inami dans un communiqué.Pour Pedro Facon, administrateur général adjoint de l'Inami, "la Belgique et l'Inami assument par tradition un rôle de leader dans la collaboration européenne et internationale en matière de politiques de santé, et certainement dans le domaine des médicaments. Songeons simplement aux précédentes initiatives telles que BeNeLuxA ou la Critical Medicines Alliance. Nous sommes ravis de jouer un rôle clé au sein d'un consortium de pays européens pour garantir une mise en oeuvre efficace et efficiente du règlement ETS."" C'est un parfait exemple de coopération européenne qui rend les États membres plus forts : une évaluation commune des nouveaux médicaments rend l'évaluation meilleure, moins chère et nous donne plus de poids dans les négociations", explique pour sa part le ministre Vandenbroucke, cité par l'Inami. "Je suis convaincu que cela contribuera également à améliorer notre prise de décision en matière de prix et de remboursement des médicaments, ce qui est essentiel pour garantir à la fois l'accessibilité à long terme à de nouveaux médicaments et un budget durable. "