Début 2016, le CHU Saint-Pierre a créé une unité neuro-vasculaire (Stroke unit), multidisciplinaire dédiée à la prise en charge des AVC en phase aiguë et post-aiguë. Depuis lors, le CHU Saint-Pierre fait partie des quatre hôpitaux bruxellois reconnus par la Commission Communautaire Commune de Bruxelles-Capitale (COCOM) offrant un programme de "soins de l'AVC aigu".

"Des spécialistes de différentes disciplines (urgentistes, radiologues, cardiologues, kinésithérapeutes, logopèdes, neuropsychologues, ergothérapeutes, chirurgiens vasculaire, neurochirurgiens et le service de revalidation du site César De Paepe) travaillent en concertation pour une prise en charge optimale et le suivi de l'AVC aigu, tant en hospitalisation qu'en ambulatoire", explique l'hôpital.

Selon le Dr Joachim Schulz, chef du service de Neurologie du CHU Saint-Pierre, l'incidence de l'AVC est de 19.000 cas par an en Belgique. "Les AVC représentent la troisième cause de mortalité et la première cause d'invalidité chronique dans les pays développés. Or si les AVC hémorragiques (20%) et les AVC ischémiques (80%) sont traités d'une manière très différente, cliniquement nous ne pouvons pas les distinguer. C'est la raison pour laquelle il est indispensable d'effectuer une imagerie cérébrale avant le traitement. En général un CT-scan suffit."

Plus de chances de survie

Une personne repérée en AVC doit immédiatement être orientée vers un hôpital disposant d'une Stroke Unit. "Après un AVC ischémique, le délai maximal pour l'administration d'une thrombolyse intraveineuse est de 4 heures et demi après le début des symptômes. Plus la thrombolyse est pratiquée tôt, plus le bénéfice est important. Ce dernier diminue graduellement avec l'allongement du délai: "time is brain". Lors d'un AVC, deux millions de cellules meurent chaque minute..."

L'an dernier, 24% des patients atteints d'un AVC à Saint-Pierre (entre 40 et 96 ans) ont été traités par thrombolyse.

Le pronostic du patient est fortement amélioré s'il est pris en charge dans une Stroke Unit par rapport à un traitement plus ordinaire dans un Service de neurologie ou de médecine interne. "Dans une Stroke Unit le patient est bénéficie d'un monitoring constant. Le risque d'être transféré dans une institution de prise en charge à long terme après le départ de l'hôpital, de dépendance, de décès et la durée moyenne de l'hospitalisation sont réduits par rapport à la prise en charge dans un service "ordinaire"."

Concrètement, à Saint-Pierre, le SMUR annonce "dès que possible" l'arrivée d'un patient avec un AVC aigu à l'urgentiste, le neurologue et le radiologue de garde.

Quel bilan ? "L'an dernier, 24% des patients atteints d'un AVC à Saint-Pierre (entre 40 et 96 ans) ont été traités par thrombolyse. Le délai moyen entre l'arrivée à l'hôpital et la thrombolyse ("door-to-needle time") était de 41 minutes. 16% des AVC ont été transférés pour une thrombectomie. Aucun patient n'a été atteint d'une hémorragie symptomatique pendant ou jusque 24h après la thrombolyse."

Début 2016, le CHU Saint-Pierre a créé une unité neuro-vasculaire (Stroke unit), multidisciplinaire dédiée à la prise en charge des AVC en phase aiguë et post-aiguë. Depuis lors, le CHU Saint-Pierre fait partie des quatre hôpitaux bruxellois reconnus par la Commission Communautaire Commune de Bruxelles-Capitale (COCOM) offrant un programme de "soins de l'AVC aigu"."Des spécialistes de différentes disciplines (urgentistes, radiologues, cardiologues, kinésithérapeutes, logopèdes, neuropsychologues, ergothérapeutes, chirurgiens vasculaire, neurochirurgiens et le service de revalidation du site César De Paepe) travaillent en concertation pour une prise en charge optimale et le suivi de l'AVC aigu, tant en hospitalisation qu'en ambulatoire", explique l'hôpital.Selon le Dr Joachim Schulz, chef du service de Neurologie du CHU Saint-Pierre, l'incidence de l'AVC est de 19.000 cas par an en Belgique. "Les AVC représentent la troisième cause de mortalité et la première cause d'invalidité chronique dans les pays développés. Or si les AVC hémorragiques (20%) et les AVC ischémiques (80%) sont traités d'une manière très différente, cliniquement nous ne pouvons pas les distinguer. C'est la raison pour laquelle il est indispensable d'effectuer une imagerie cérébrale avant le traitement. En général un CT-scan suffit."Une personne repérée en AVC doit immédiatement être orientée vers un hôpital disposant d'une Stroke Unit. "Après un AVC ischémique, le délai maximal pour l'administration d'une thrombolyse intraveineuse est de 4 heures et demi après le début des symptômes. Plus la thrombolyse est pratiquée tôt, plus le bénéfice est important. Ce dernier diminue graduellement avec l'allongement du délai: "time is brain". Lors d'un AVC, deux millions de cellules meurent chaque minute..."Le pronostic du patient est fortement amélioré s'il est pris en charge dans une Stroke Unit par rapport à un traitement plus ordinaire dans un Service de neurologie ou de médecine interne. "Dans une Stroke Unit le patient est bénéficie d'un monitoring constant. Le risque d'être transféré dans une institution de prise en charge à long terme après le départ de l'hôpital, de dépendance, de décès et la durée moyenne de l'hospitalisation sont réduits par rapport à la prise en charge dans un service "ordinaire"."Concrètement, à Saint-Pierre, le SMUR annonce "dès que possible" l'arrivée d'un patient avec un AVC aigu à l'urgentiste, le neurologue et le radiologue de garde. Quel bilan ? "L'an dernier, 24% des patients atteints d'un AVC à Saint-Pierre (entre 40 et 96 ans) ont été traités par thrombolyse. Le délai moyen entre l'arrivée à l'hôpital et la thrombolyse ("door-to-needle time") était de 41 minutes. 16% des AVC ont été transférés pour une thrombectomie. Aucun patient n'a été atteint d'une hémorragie symptomatique pendant ou jusque 24h après la thrombolyse."