Des généralistes qui vont juger non pas par des rapports confraternels mais par l'intermédiaire de questionnaires de presse de la valeur de leurs rapports avec les structures hospitalières aux mutuelles qui critiquent l'usage des données hospitalières anonymisées alors qu'elles les exigent à juste titre pour rembourser des médicaments innovants aux politiques qui veulent réduire les dépenses hospitalières tout en accroissant les exigences en matière de performance et de réduction des séjours.

Un ensemble de jugements négatifs se répand dans la presse et les médias sociaux sans donner la parole aux responsables hospitaliers.

Même la presse populaire fait écho aux séjours hospitaliers inhumains et porteurs d'insécurité sanitaire.

Arrêtons de tirer sur l'ambulance, car c'est toujours à l'hôpital qu'elle aboutit.

Il est évident que l'hôpital est dans une phase de remise en question en matière de rôle et de fonction dans le domaine des soins de santé.

Il change et se consacre de plus en plus aux activités ambulatoires dans le cadre de restrictions financières de plus en plus importantes, tout en devant faire face à des exigences énormes en matière d'accroissement de service de qualité et d'efficience de la part du public, des autorités sanitaires et des organismes partenaires de l'assurance maladie.

L'hôpital ne se permet pas de juger les autres structures sanitaires dont il est souvent le seul recours en cas d'échec. Il se doit de participer aux études relatives à la réussite des traitements après la prise en charge par l'assurance maladie des traitements alors que les organismes mutuellistes refusent de plus en plus souvent de fournir leur données même aux structures universitaires alors que l'Inami exige des données venant de la réalité du terrain (article 81).

Dernier recours

L'hôpital doit se restructurer en réseaux de soins. Il doit réduire son volume de lits de séjour et collaborer beaucoup plus avec les autres structures sanitaires mais surtout il doit développer la qualité des soins et continuer à offrir aux patients une multitude de services car il est en définitive le dernier recours quand la situation sanitaire est grave et nécessite une réaction rapide et une multidisciplinarité que les soins basés sur les derniers développements de la science médicale exigent.

Il est aussi le lieu privilégié de l'enseignement des professions de santé et aussi principalement dans les structures universitaires l'endroit où la recherche clinique met au point les moyens diagnostiques et thérapeutiques de demain. Il est aussi légalement le responsable du Health Technology Assessment pour les nouveaux équipements médicaux et l'évaluation des nouvelles techniques chirurgicales et médicales.

Enfin, c'est aussi le lieu principal du réconfort, du combat contre la souffrance et des décisions vitales dans le respect du droit et de la culture des patients et de l'éthique de notre société et de nos volontés individuelles.

Arrêtons de tirer sur l'ambulance, car c'est toujours à l'hôpital qu'elle aboutit.

Des généralistes qui vont juger non pas par des rapports confraternels mais par l'intermédiaire de questionnaires de presse de la valeur de leurs rapports avec les structures hospitalières aux mutuelles qui critiquent l'usage des données hospitalières anonymisées alors qu'elles les exigent à juste titre pour rembourser des médicaments innovants aux politiques qui veulent réduire les dépenses hospitalières tout en accroissant les exigences en matière de performance et de réduction des séjours.Un ensemble de jugements négatifs se répand dans la presse et les médias sociaux sans donner la parole aux responsables hospitaliers.Même la presse populaire fait écho aux séjours hospitaliers inhumains et porteurs d'insécurité sanitaire.Il est évident que l'hôpital est dans une phase de remise en question en matière de rôle et de fonction dans le domaine des soins de santé.Il change et se consacre de plus en plus aux activités ambulatoires dans le cadre de restrictions financières de plus en plus importantes, tout en devant faire face à des exigences énormes en matière d'accroissement de service de qualité et d'efficience de la part du public, des autorités sanitaires et des organismes partenaires de l'assurance maladie.L'hôpital ne se permet pas de juger les autres structures sanitaires dont il est souvent le seul recours en cas d'échec. Il se doit de participer aux études relatives à la réussite des traitements après la prise en charge par l'assurance maladie des traitements alors que les organismes mutuellistes refusent de plus en plus souvent de fournir leur données même aux structures universitaires alors que l'Inami exige des données venant de la réalité du terrain (article 81).L'hôpital doit se restructurer en réseaux de soins. Il doit réduire son volume de lits de séjour et collaborer beaucoup plus avec les autres structures sanitaires mais surtout il doit développer la qualité des soins et continuer à offrir aux patients une multitude de services car il est en définitive le dernier recours quand la situation sanitaire est grave et nécessite une réaction rapide et une multidisciplinarité que les soins basés sur les derniers développements de la science médicale exigent.Il est aussi le lieu privilégié de l'enseignement des professions de santé et aussi principalement dans les structures universitaires l'endroit où la recherche clinique met au point les moyens diagnostiques et thérapeutiques de demain. Il est aussi légalement le responsable du Health Technology Assessment pour les nouveaux équipements médicaux et l'évaluation des nouvelles techniques chirurgicales et médicales.Enfin, c'est aussi le lieu principal du réconfort, du combat contre la souffrance et des décisions vitales dans le respect du droit et de la culture des patients et de l'éthique de notre société et de nos volontés individuelles.Arrêtons de tirer sur l'ambulance, car c'est toujours à l'hôpital qu'elle aboutit.