On songe, évidemment, à la réforme du financement hospitalier. Elle ne devrait pas voir le jour sous cette législature, hormis la réforme de la nomenclature. Mais elle a pris une envolée certaine sous son impulsion.
Plus récemment, le ministre a accéléré la cadence des réformes. Comme s'il voulait rester dans l'histoire comme un ministre résolument réformateur. Et comme s'il savait qu'il n'allait pas briguer de mandat au ministère de la Santé après les élections de 2024. La réforme liée au New Deal, qui devrait porter ses fruits avant la fin de la législature, atteste de cette volonté de faire passer des projets en accord avec son point de vue, qui n'est pas forcément celui de ses prédécesseurs. Idem pour sa volonté d'interdire aux médecins déconventionnés de facturer des suppléments d'honoraires aux patients à faible revenu qui ne devrait pas voir le jour avant 2024 (lire page 11). S'il n'y a pas une levée de boucliers d'ici-là...
La dernière preuve en date de cette course effrénée: sa volonté que les projets de loi concernant l'assistant en soins infirmiers et l'infirmier chercheur clinicien ne soient pas discutés en seconde lecture. Histoire d'éviter "une manoeuvre dilatoire" des parlementaires de l'opposition. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir. "Le ministre Vandenbroucke a l'habitude de faire passer ses projets vite-vite au Parlement", raconte la députée Catherine Fonck (Les Engagés). "On peut voter 'non' mais la majorité n'a rien à dire et l'opposition n'a pas le droit de trop réfléchir. Qu'on supprime le Parlement!"
On songe, évidemment, à la réforme du financement hospitalier. Elle ne devrait pas voir le jour sous cette législature, hormis la réforme de la nomenclature. Mais elle a pris une envolée certaine sous son impulsion. Plus récemment, le ministre a accéléré la cadence des réformes. Comme s'il voulait rester dans l'histoire comme un ministre résolument réformateur. Et comme s'il savait qu'il n'allait pas briguer de mandat au ministère de la Santé après les élections de 2024. La réforme liée au New Deal, qui devrait porter ses fruits avant la fin de la législature, atteste de cette volonté de faire passer des projets en accord avec son point de vue, qui n'est pas forcément celui de ses prédécesseurs. Idem pour sa volonté d'interdire aux médecins déconventionnés de facturer des suppléments d'honoraires aux patients à faible revenu qui ne devrait pas voir le jour avant 2024 (lire page 11). S'il n'y a pas une levée de boucliers d'ici-là... La dernière preuve en date de cette course effrénée: sa volonté que les projets de loi concernant l'assistant en soins infirmiers et l'infirmier chercheur clinicien ne soient pas discutés en seconde lecture. Histoire d'éviter "une manoeuvre dilatoire" des parlementaires de l'opposition. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir. "Le ministre Vandenbroucke a l'habitude de faire passer ses projets vite-vite au Parlement", raconte la députée Catherine Fonck (Les Engagés). "On peut voter 'non' mais la majorité n'a rien à dire et l'opposition n'a pas le droit de trop réfléchir. Qu'on supprime le Parlement!"