La pandémie a montré que les compétences en matière de soins de santé sont très fragmentées entre les niveaux fédéral et régional. L'appel à une réforme de l'État se fait entendre. Il ne faut cependant pas oublier qu'une réforme de l'État ne constitue qu'un moyen. Une éventuelle 7e réforme de l'État doit partir d'une vision de la santé publique et des soins de santé, et s'appuyer sur des objectifs en matière de santé soutenus par tous les pouvoirs. ll convient d'éviter une réforme de l'État fondée sur un programme politique mettant l'accent sur la répartition des ressources financières, ce qui entraînerait une complexité supplémentaire. C'est une importante leçon que nous avons tirée de la 6e Réforme de l'État et qui doit être prise en compte dans les réflexions qui viennent d'être lancées.

Objectifs en matière de soins de santé

En mars, l'Inami a lancé un nouveau projet visant à faire évoluer notre système de soins de santé, dans le but d'améliorer continuellement la qualité et l'accessibilité des soins, en ligne avec les nouveaux besoins des patients. Le but est d'intégrer les objectifs de soins de santé dans les choix de l'assurance maladie. Une Taskforce pilotera le groupe de travail qui devra définir pour la fin du mois de juin les objectifs prioritaires en matière de soins de santé pour la période 2022-2024.

Nous saluons cette initiative prometteuse. Par le passé, la politique a souvent ressemblé à un exercice comptable, et la réflexion était principalement menée en silos. Nous avons maintenant l'occasion unique de procéder différemment.

Santé mentale

À l'avenir, notre système de santé ne devra pas seulement être capable de mieux réagir en cas de pandémie. Nous devons également pouvoir répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins de notre système de soins de santé. Par exemple, l'impact de la Covid-19 sur notre santé mentale est énorme. Les besoins sont considérables, et notre système de soins de santé actuel peine à trouver des solutions. Cet automne, les Mutualités libres consacreront leur symposium à cette question urgente afin de contribuer à la recherche de solutions.

Nombre d'autres besoins méritent aussi notre attention. Les efforts de prévention doivent être intensifiés. Nous le répétons depuis des années, mais les investissements restent limités.

Les prochaines années seront cruciales pour le développement de nos futurs soins de santé. D'importants chantiers ont été lancés, et les Mutualités libres soutiendront ces initiatives.

La pandémie a montré que les compétences en matière de soins de santé sont très fragmentées entre les niveaux fédéral et régional. L'appel à une réforme de l'État se fait entendre. Il ne faut cependant pas oublier qu'une réforme de l'État ne constitue qu'un moyen. Une éventuelle 7e réforme de l'État doit partir d'une vision de la santé publique et des soins de santé, et s'appuyer sur des objectifs en matière de santé soutenus par tous les pouvoirs. ll convient d'éviter une réforme de l'État fondée sur un programme politique mettant l'accent sur la répartition des ressources financières, ce qui entraînerait une complexité supplémentaire. C'est une importante leçon que nous avons tirée de la 6e Réforme de l'État et qui doit être prise en compte dans les réflexions qui viennent d'être lancées.En mars, l'Inami a lancé un nouveau projet visant à faire évoluer notre système de soins de santé, dans le but d'améliorer continuellement la qualité et l'accessibilité des soins, en ligne avec les nouveaux besoins des patients. Le but est d'intégrer les objectifs de soins de santé dans les choix de l'assurance maladie. Une Taskforce pilotera le groupe de travail qui devra définir pour la fin du mois de juin les objectifs prioritaires en matière de soins de santé pour la période 2022-2024. Nous saluons cette initiative prometteuse. Par le passé, la politique a souvent ressemblé à un exercice comptable, et la réflexion était principalement menée en silos. Nous avons maintenant l'occasion unique de procéder différemment.À l'avenir, notre système de santé ne devra pas seulement être capable de mieux réagir en cas de pandémie. Nous devons également pouvoir répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins de notre système de soins de santé. Par exemple, l'impact de la Covid-19 sur notre santé mentale est énorme. Les besoins sont considérables, et notre système de soins de santé actuel peine à trouver des solutions. Cet automne, les Mutualités libres consacreront leur symposium à cette question urgente afin de contribuer à la recherche de solutions.Nombre d'autres besoins méritent aussi notre attention. Les efforts de prévention doivent être intensifiés. Nous le répétons depuis des années, mais les investissements restent limités. Les prochaines années seront cruciales pour le développement de nos futurs soins de santé. D'importants chantiers ont été lancés, et les Mutualités libres soutiendront ces initiatives.