L'H.U.B. renforce sa spécialisation en neurochirurgie de l'épilepsie
18/11/24 à 17:47
Mise à jour le
19/11/24 à 09:18
L'équipe de neurochirurgie de l'Hôpital universitaire de Bruxelles (H.U.B.) a réalisé sa première intervention par thérapie thermique interstitielle par laser (LITT) sur un patient épileptique réfractaire, annonce l'institution.
"Grâce au soutien financier du Fonds Erasme et de l'Association Jules Bordet, l'H.U.B est le seul hôpital de Belgique à disposer en permanence de cette technique de pointe, et à traiter rapidement les patients pour lesquels il n'existe aucune autre option thérapeutique", explique l'H.U.B. dans un communiqué. La technique, qui ne bénéficie d'aucun remboursement pour le moment, permet également d'ouvrir de nouvelles voies dans un certain nombre d'indications oncologiques.
Épilepsie réfractaire: 30% des patients
En Belgique, 75.000 personnes souffrent d'épilepsie, dont 30% d'épilepsie réfractaire, la plus difficile à traiter, car elle ne répond à aucun traitement médicamenteux. "Les patients épileptiques réfractaires ont une qualité de vie altérée en raison des crises, mais aussi du traitement qui leur est donné sans pour autant contrôler leur épilepsie", explique l'H.U.B. Ils sont donc tous des candidats potentiels à une intervention chirurgicale visant, idéalement, à retirer la zone de leur cerveau d'où émanent les crises, et ainsi tenter de les guérir.
Le problème se pose pour les patients à risque dont le foyer épileptogène se trouve dans les zones cérébrales fonctionnelles qui contrôlent, entre autres, le langage, la motricité, la vue ou la mémoire. C'est pour répondre à cette situation et offrir une solution aux patients considérés jusqu'alors comme inopérables que l'H.U.B. a fait l'acquisition d'une thérapie thermique interstitielle par laser (LITT). " Ce traitement offre une perspective de guérison, et donc de retour à une vie normale, à des patients épileptiques qui, jusqu'à présent, ne répondaient à aucun médicament et ne pouvaient pas être opérés ", souligne la Dr Sophie Schuind, neurochirurgienne l'Hôpital Erasme.
Une précision inégalée
"La LITT est une technique chirurgicale mini-invasive, qui utilise la chaleur dégagée par la lumière d'un laser pour détruire, de manière sélective, les tissus cérébraux responsables des crises d'épilepsie. Combinée à l'IRM pour visualiser en temps réel l'évolution des zones cérébrales traitées, la LITT offre une précision neurochirurgicale inégalée qui permet de cibler les tissus atteints tout en préservant les structures cérébrales saines", détaille encore le communiqué.
La LITT montre une efficacité sans précédent, avec 50 à 80% des patients libérés des crises, même sévères, à moyen terme (selon le type d'épilepsie traité). Elle réduit considérablement les risques de complication postopératoire, ainsi que la durée d'hospitalisation des patients, selon l'H.U.B : "La LITT constitue une véritable alternative aux chirurgies ouvertes traditionnelles, et propose enfin une solution curative aux patients pour lesquels toutes les autres options thérapeutiques sont épuisées."
La technique est également proposée pour traiter les tumeurs cérébrales non résécables, qu'il s'agisse d'une tumeur qui s'est développée directement dans le cerveau (néoplasie cérébrale primitive) ou des suites de la propagation de cellules cancéreuses métastasées (néoplasie cérébrale secondaire).
"Grâce au soutien financier du Fonds Erasme et de l'Association Jules Bordet, l'H.U.B est le seul hôpital de Belgique à disposer en permanence de cette technique de pointe, et à traiter rapidement les patients pour lesquels il n'existe aucune autre option thérapeutique", explique l'H.U.B. dans un communiqué. La technique, qui ne bénéficie d'aucun remboursement pour le moment, permet également d'ouvrir de nouvelles voies dans un certain nombre d'indications oncologiques.En Belgique, 75.000 personnes souffrent d'épilepsie, dont 30% d'épilepsie réfractaire, la plus difficile à traiter, car elle ne répond à aucun traitement médicamenteux. "Les patients épileptiques réfractaires ont une qualité de vie altérée en raison des crises, mais aussi du traitement qui leur est donné sans pour autant contrôler leur épilepsie", explique l'H.U.B. Ils sont donc tous des candidats potentiels à une intervention chirurgicale visant, idéalement, à retirer la zone de leur cerveau d'où émanent les crises, et ainsi tenter de les guérir.Le problème se pose pour les patients à risque dont le foyer épileptogène se trouve dans les zones cérébrales fonctionnelles qui contrôlent, entre autres, le langage, la motricité, la vue ou la mémoire. C'est pour répondre à cette situation et offrir une solution aux patients considérés jusqu'alors comme inopérables que l'H.U.B. a fait l'acquisition d'une thérapie thermique interstitielle par laser (LITT). " Ce traitement offre une perspective de guérison, et donc de retour à une vie normale, à des patients épileptiques qui, jusqu'à présent, ne répondaient à aucun médicament et ne pouvaient pas être opérés ", souligne la Dr Sophie Schuind, neurochirurgienne l'Hôpital Erasme."La LITT est une technique chirurgicale mini-invasive, qui utilise la chaleur dégagée par la lumière d'un laser pour détruire, de manière sélective, les tissus cérébraux responsables des crises d'épilepsie. Combinée à l'IRM pour visualiser en temps réel l'évolution des zones cérébrales traitées, la LITT offre une précision neurochirurgicale inégalée qui permet de cibler les tissus atteints tout en préservant les structures cérébrales saines", détaille encore le communiqué.La LITT montre une efficacité sans précédent, avec 50 à 80% des patients libérés des crises, même sévères, à moyen terme (selon le type d'épilepsie traité). Elle réduit considérablement les risques de complication postopératoire, ainsi que la durée d'hospitalisation des patients, selon l'H.U.B : "La LITT constitue une véritable alternative aux chirurgies ouvertes traditionnelles, et propose enfin une solution curative aux patients pour lesquels toutes les autres options thérapeutiques sont épuisées."La technique est également proposée pour traiter les tumeurs cérébrales non résécables, qu'il s'agisse d'une tumeur qui s'est développée directement dans le cerveau (néoplasie cérébrale primitive) ou des suites de la propagation de cellules cancéreuses métastasées (néoplasie cérébrale secondaire).