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Cette modification décrétale vise à signifier clairement que l'EVRAS fait partie des missions de l'école. Tout établissement scolaire a dès lors l'obligation de prendre des initiatives en la matière. L'autonomie d'action des établissements est toutefois préservée."On pourra prendre en compte les réalités rurales ou urbaines, l'histoire ou le vécu des élèves", a commenté la ministre de l'Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet (cdH).L'objectif est aussi d'envisager cette éducation sur l'ensemble de la scolarité, "dans le respect de soi et de l'autre et de l'égalité des hommes et des femmes".L'EVRAS devra se situer dans une approche globale intégrant les approches scientifiques et techniques, mais aussi les dimensions relationnelles, affectives, psychologiques, sociales et culturelles.Ce type de cours est déjà "bien ancré dans certains établissements, mais moins dans d'autres", a relevé Mme Simonet. Désormais, le rapport d'activités triennal de l'établissement scolaire devra mentionner les initiatives prises en matière d'éducation relationnelle, affective et sexuelle.Par ailleurs, ce même décret portant diverses dispositions réalise une partie de l'accord avec les syndicats pour ouvrir à la statutarisation cent nouveaux postes de puériculteurs/-trices en maternelle, répartis pour cinquante en 2011 et cinquante en 2012.