L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) intercepte de plus en plus de stéroïdes anabolisants androgènes (SARM), ressort-il de son rapport annuel. La hausse de la diffusion sur le marché de cette substance dopante est jugée préoccupante tant la prise de stéroïdes anabolisants peut se révéler dangereuse pour la santé du consommateur.

Les SARM sont des produits médicamenteux qui ont été inclus dans la liste des interdictions de l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) sous le nom de stéroïdes anabolisants androgènes. Ceux-ci sont souvent pris dans le but d'améliorer les performances sportives mais également pour booster la musculature.

"Ces produits sont non seulement difficiles à identifier pour les utilisateurs mais aussi pour les services d'inspection", indique l'AFMPS dans son rapport. Lorsque de tels produits sont interceptés en vrac, ils proviennent souvent d'une production illégale. Or, "les produits anabolisants produits illégalement sont offerts beaucoup moins chers que les produits fabriqués légalement, mais ils présentent un grand risque pour l'utilisateur: une absence de stérilité, des surdosages dangereux, d'autres ingrédients potentiellement toxiques", épingle l'AFMPS.

Dans son rapport annuel, l'agence note par ailleurs une augmentation du nombre de notifications de médicaments à usage humain. "Depuis 2012, les patients peuvent notifier les effets indésirables des médicaments à l'AFMPS", détaille Olivier Christiaens, porte-parole de l'agence. "Et 2017 a été l'année où l'on a recensé le plus de notifications. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il y a plus d'effets indésirables, mais bien que davantage de consommateurs les signalent. Quatre-cents onze patients ont ainsi notifié des effets indésirables à l'AFMPS en 2017, un nombre qui se rapproche des notifications établies par les professionnels de la santé (468)", poursuit-il.

Cette année, l'AFMPS a en outre calculé pour la première fois le nombre total de certaines de ses prestations. Il ressort qu'elle a clos plus de 8.000 dossiers d'autorisation pour des médicaments, a recensé plus de 10.000 notifications d'effets ou réactions indésirables et a réalisé plus de 2.000 inspections ou enquêtes. "Une charge de travail étonnante pour un petit pays comme la Belgique", commente le porte-parole de l'agence. L'AFMPS compte 460 collaborateurs.

L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) intercepte de plus en plus de stéroïdes anabolisants androgènes (SARM), ressort-il de son rapport annuel. La hausse de la diffusion sur le marché de cette substance dopante est jugée préoccupante tant la prise de stéroïdes anabolisants peut se révéler dangereuse pour la santé du consommateur. Les SARM sont des produits médicamenteux qui ont été inclus dans la liste des interdictions de l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) sous le nom de stéroïdes anabolisants androgènes. Ceux-ci sont souvent pris dans le but d'améliorer les performances sportives mais également pour booster la musculature. "Ces produits sont non seulement difficiles à identifier pour les utilisateurs mais aussi pour les services d'inspection", indique l'AFMPS dans son rapport. Lorsque de tels produits sont interceptés en vrac, ils proviennent souvent d'une production illégale. Or, "les produits anabolisants produits illégalement sont offerts beaucoup moins chers que les produits fabriqués légalement, mais ils présentent un grand risque pour l'utilisateur: une absence de stérilité, des surdosages dangereux, d'autres ingrédients potentiellement toxiques", épingle l'AFMPS. Dans son rapport annuel, l'agence note par ailleurs une augmentation du nombre de notifications de médicaments à usage humain. "Depuis 2012, les patients peuvent notifier les effets indésirables des médicaments à l'AFMPS", détaille Olivier Christiaens, porte-parole de l'agence. "Et 2017 a été l'année où l'on a recensé le plus de notifications. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il y a plus d'effets indésirables, mais bien que davantage de consommateurs les signalent. Quatre-cents onze patients ont ainsi notifié des effets indésirables à l'AFMPS en 2017, un nombre qui se rapproche des notifications établies par les professionnels de la santé (468)", poursuit-il. Cette année, l'AFMPS a en outre calculé pour la première fois le nombre total de certaines de ses prestations. Il ressort qu'elle a clos plus de 8.000 dossiers d'autorisation pour des médicaments, a recensé plus de 10.000 notifications d'effets ou réactions indésirables et a réalisé plus de 2.000 inspections ou enquêtes. "Une charge de travail étonnante pour un petit pays comme la Belgique", commente le porte-parole de l'agence. L'AFMPS compte 460 collaborateurs.