...

Utiliser le corps médical, toutes les dictatures l'ont fait ou le feront. On est donc particulièrement étonné de constater que le Premier ministre turc Erdogan, pourtant élu démocratiquement, fait pression sur les médecins turcs pour qu'ils révèlent le nom de leurs patients blessés pendant les manifestations de ces dernières semaines. L'Absym souligne que, ce faisant, le Premier turc oblige les médecins à abandonner leur éthique médicale la plus élémentaire. " Le corps médical est fier de l'attitude courageuse de leurs confrères turcs [à soigner les manifestants blessés] ", écrit Roland Lemye dans une lettre adressée au Premier turc ainsi qu'a Amnesty International, à l'association médicale turque et à l'association médicale mondiale. Il prie le gouvernement turc " de respecter leurs principes et leurs personnes. "